Segment-1--une vue d'ensemble du bâtiment, au début de sa récupération.
Segment-2--suite de la vue d'ensemble et début du curetage de l'étage.
Segment-3--curetage à l'étage, constats historiques, début curetage extérieur.
Segment-4--curetage au rez-de-chaussée.
Segment-5--fin du curetage au rez-de-chaussée, examen des matériaux de l'origine de la maison.
Segment-6--curetage des murs extérieurs complété, début du démontage du toit.
Segment-7--historique des aïeux Joyal.
Segment-8--début du démontage du carré de la maison.
Segment-9--fin du démontage complet de la maison.
La maison Joyal.
Cette maison est un bijou typique de la période Néoclassique de la première moitié du 19ième siècle.
Selon le régistre triennale du village de St-François du Lac, la maison date de 1827, (d'après les registres de taxes de la ville).
J'ai appeler cette maison, la maison Joyal, parce que 5 générations de Joyal ont habités cette maison. La terre agricole est encore dans la famille Joyal. Nous verrons des données historiques de cette famille dans un prochain segment de ce dossier.
La maison a toujours été bien entretenue, elle nous arrive aujourd'hui, autour de 186 ans plus tard, en remarquable état de conservation.
La structure de cette maison est un carré de bois, en PIÈCE SUR PIÈCE écarri à la hache et scié.
Ce carré de bois de la maison a été dès sa construction d'origine, recouvert de briques, selon la mode du temps qui s'ouvrait sur le début de la grande popularité de ce matériau, comme recouvrement extérieur de plusieurs maisons en ce deuxième quart du 19ième siècle.
Pour sa récupération, la maison sera entièrement débriquetée, et le carré de bois de la maison sera récupéré selon les "règles de l'art".
La grandeur extérieure du carré de pièce sur pièce est de 25 X 30 pieds.
La maison était située au numéro civique 514 Rang de la grande terre, à St-François du lac.
Les matériaux suivants ont été récupérés, lors de la sauvegarde de cette maison, par récupération manuelle.
Le carré des murs de la maison en pièce sur pièce, avec les solives (poutres) de plafond.
La charpente du toit, composé de 7 fermes de toit (1 ferme = 2 chevrons et 1 entrait).
La planche du pontage du toit (récupérée à 90%). (Segments 6 et 8)
La planche des pignons.
Le plancher de madriers de l'étage.
Le plancher de madriers du rez-de-chaussée.
Les matériaux du plafond à caisson du rez-de-chaussée. (Segment-5).
7 portes de chambres intérieurs (segment-1), et l'ensemble de boîte et 2 portes de la façade de la maison.
La maison sera remontée et remise en valeur, dans la région de Trois-Rivières en 2015.
Les premières photos de la maison,
avant le début des travaux de curetages.

Photo-1
Les photos-1 à 6, nous donnent une vue d'ensemble des 4 faces de la maison.
Toiture avec coyaux, qui galbe généreusement la maison, et lui confère l'aspect typique des maisons Néoclassiques de la première moitié du 19ième siècle.
La brique est omniprésente sur les 4 faces de la maison, elle est d'origine de la construction de la maison en 1827, puisque l'on remarque qu'elle arrive à effleurement avec la fondation de pierres.
Le regroupement asymétriques des ouvertures de la façade, 3 fenêtres et 1 portes, est aussi une belle caractéristique des maisons de cette période.
Les cheminées de briques en symétrie sur le toit, ont été ajoutées sur la maison vers 1890, (nous verrons la preuve de cette date plus loin dans le dossier)
La cheminée de droite, est factice et n'a jamais servi. Elle a été construite sur tablette au grenier, dans le seul but de montrer un balancement architectural symétrique des 2 cheminées à extérieur.
À l'origine en 1827, il n'y avait qu'une cheminée de pierre, avec son âtre pour la cuisson, de flanquée sur le côté gauche du toit de la maison.
Nous verrons cette découverte historique, au segment-4 de ce dossier.
Naturellement, la cheminée préfabriquée, est récente du début du 21ième siècle.

Photo-2
Photo-3
Sur photo-3, voici le côté Sud-Est de la maison, qui regroupe à l'intérieur de la maison, la pièce commune (cuisine) et le salon en façade gauche de la maison.
À l'étage, les 2 fenêtres éclairaient les 2 premières chambres de la maison, qui sont probablement apparues à l'origine de la construction, ou dans la deuxième moitié du 19ième siècle.
Photo-4
Sur photo-4, l'emplacement de la maison près de la voie publique, dans son environnement rural actuel en 2013.
Photo-5, le mur Sud-Est.
Photo-6
Sur photo-6, l'arrière de la maison, directement au sud, avec sa porte située à son emplacement d'origine, et donnant sur la pièce commune (cuisine).
Photo-7
Sur photos-7 à 9, nous voyons des photos en focus sur certaines briques de la façade de la maison.
Plusieurs briques sont signées, de la main des résidents de la maison ou de la parenté, à l'occasion de moments probablement agréables dans le temps.
Cette façade de maison est pleine de nostalgies de vies antérieures, c'est de toute beauté et très touchant de voir ces témoignages anciens.
J'ai pris plusiers photos de ces artéfacts. Elles sont confinées au dossier de la maison. Lors du dé-briquetage de la maison, je vais essayer d'en récupérer quelques unes.
Photo-8
Photo-9
Photo-10
Les photos-10 et 11, nous montrent que le briquetage de la maison, a été fait en conservant une chambre d'air de 1 à 2 pouces entre la brique et le carré de bois en pièce sur pièce. Cette constatation assure que les pièces de bois n'ont pas été altéré par une pourriture de surface, souvent causée par la transmission de l'humidité de la brique.
Et en effet, lors du curetage des murs extérieurs que nous verrons au segment-3, le carré de bois est demeuré en excellent état de conservation,
Photo-11
Le rez-de-chaussée.
Photo-12
Les photos-12 à 21, nous montrent l'état du rez-de-chaussée.
Ici sur cette photo-12, la pièce commune (cuisine).
Dans le coin arrière gauche de la maison, on voit la porte arrière.
Les divisions d'origine de la construcion de la maison en 1827, sont demeurés tels quels.
Ces murs de divisions et les murs de pourtour du carré de la maison, sont demeurés sur le crépi d'origine, replatré par contre à plusieurs endroits dans les endroits de craquage ou de transformations.
Quelques modifications mineures sont apparues au tournant (vers 1900-1910 par Aldéi Joyal) et au milieu du 20ième siècle (par Antoine Joyal).
Comme par exemple, les armoires de cuisine et la petite pièce d'aisance (toilette) à la gauche de la photo-12.
Nous verrons au segment-4, que le premier escalier d'origine de la maison, une escalier à pente raide de type meunier, était situé à l'emplacement actuel des armoires de cuisine.
Photo-13
Sur photo-13, la petite pièce d'aisance (toilette) à la droite de la photo.
À l'arrière de la moppe, une porte de chaleur encastrée dans le mur, qui transféraient la chaleur de l'arrière de poêle à bois,vers le salon qui était situé sur le devant gauche de la maison.
On voit la porte de la façade de la maison, provenant vraisemblablement des années 1900, à la gauche de la photo-13.
Photo-14. Une vue d'ensemble de la pièce commune (cuisine), à l'arrière gauche de la maison.
Photo-15. L'escalier actuel, a été construit dans le début du 20ième siècle.
C'est le deuxième emplacement de l'escalier, dans la maison.
Photo-16. La première chambre coin arrière droit de la maison, attenante à la pièce commune.
Au total 7 portes anciennes de chambres ont été récupérées, semblables à celles que l'on voit sur cette photo-16.
Elles font parti des matériaux récupérables de la maison.
Photo-17
Ici sur photo-17, je suis dans le salon de la maison situé dans le coin façade gauche de la maison.
On voit à gauche la porte de chaleur de l'arrière du poêle, l'escalier de la pièce commune au centre de la photo, et la porte de salon ancienne à droite.
Photo-18. La deuxième chambre située dans le coin façade droit de la maison.
Photo-19. Deuxième chambre.
Photo-20
Sur photo-20, le rez-de-chaussée au complet possède un plafond à caissons.
Ce plafond à caissons, semble être là de l'origine de la construction de la maison.
Nous consterons si cette hypothèse est confirmée, lorsque nous allons enlever et récupérer ce plafond à caissons.
Photo-21
L'étage.
Photo-22
En montant à l'étage, nous arrivons dans un couloir central, dans lequel aboutissent 4 portes de chambres.
Tous les murs et plafonds de l'étage sont sur un crépi maçonné au début du 20ième siècle.
Nous constaterons plus tard, lors du curetage de l'étage, que les deux chambres situées à droite de cette photo-22, et qui donnent au-dessus de la pièce commune et du salon du rez-de-chaussée, sont plus vieilles que les 2 autres chambres situées à gauche de cette photo.
Photo-23
Tous les murs sont recouverts d'un épais et lourd crépi.
Il va y avoir une méchante job de curetage à faire ici ; nous verrons ça aux segments-2 et 3.
Photo-24
Les planchers sont recouverts de plusieurs "prélarts" anciens, superposés un sur l'autre.
Photo-25
Portes anciennes récupérées.
Photo-26
Sur cette photo 26, on remarque la cheminée du mur pignon gauche de la maison.
C'est une cheminée sur tablette.
Nous verrons plus tard, que cette cheminée construites vers 1890, a remplacé la grosse cheminée de pierre qui passait à cet endroit, à l'origine de la construction de la maison.
Remarquez également le "ventilateur artisanal" de la salle de toilette située en dessous de cette cheminée au rez de chaussée, ...
du haut de gamme pour l'époque !!
En effet, le tuyau de métal que vous voyez de brancher dans la cheminée, descend sur le plancher et aboutit au plafond de la chambre de toilette située en dessous.
Ce tuyau profite de la "tire" de la cheminée, pour extirper les odeurs de cette petite pièce d'aisance.
D'o u le nom de "tire-pet".
Photo-26A
Voici cette petite salle d"aisance au rez-de-chaussée sur la photo-26A.
Sur la photo suite 26B, on voit au plafond, l'arrivée du tuyau "tire-pet". Ce tuyau pour l'évacuation des odeurs, est branché à l'étage, à la cheminée de brique. La tire de la cheminée sert de ventiilateur.
Photo-26B
Photo-27
Photo-28
Photo-29
Dirigeons nous maintenant vers les segments suivants, pour visionner les travaux de curetage.