Faq : Informations GÉNÉRALES

 

 

L'isolation ancestrale des murs d'une maison, avec un crépi soutenu par un "piccotti de chevillettes", est probablement, la technique d'isotion la plus vielle que l'on peut trouver sur un vieux carré de maison de bois, du 18ième siècle et quelques fois du début du 19ième.

 

Le "piccotti de chevillettes" est en fait, des centaines de petites chevilles de bois franc,
qui sont plantés dans le mur de pièce sur pièce d'une maison,
pour retrenir le crépi de mortier de chuaux ou de glaise,
qui forme l'isolant et la finition du mur.
(aujourd'hui on met du placo-plâtre-gypse en finition sur les murs)

 

Cet isolant peut se maçonner sur les murs extérieurs comme sur les murs intérieurs.

 



 

Je vais vous montrer 3 exemples de piccoti de chevillettes.


L'exemple #1

"piccoti de chevillettes", appliqué sur les 2 faces de murs (intérieur et extérieur) d'une très vieille (18ième siècle) et très grande maison de Baie St-Paul,

qui a malheureusement été enlevée "sans raison", de son endroit d'origine vers 2012.

 

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 Voici la longue maison de plus de 200 ans de Baie St-Paul, telle qu'elle apparaissait lors de son démantellement en 2012.

 

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Sur ces photos suivante #3 à #9,


on ne voit ces petites chevillettes de bois,

le crépi de ciment de chaux, qui s'agrippait sur ces chevillettes ayant été enlevé (cureté.

 Je vous invite à voir le dossier de cette maison, sur la section maisons archives, dossier # 53, la maison Simard de Baie St-Paul.
(l'abonnement sur le site est nécessaire, pour visionner ce dossier)

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Je vous invite à voir le dossier de cette maison, sur la section maisons archives, dossier # 53, la maison Simard de Baie St-Paul.
(l'abonnement sur le site est nécessaire, pour visionner ce dossier)



 

L'exemple #2

montre le"piccotti de chevillettes", appliqué sur les faces intérieures de murs d'une maison de 200 ans d'origine acadienne, (Béliveau, de St-Grégoire, Ville-de Bécancour), lorsqu'on a cureté ce mur dans la maison.

Le piccotti était encore présent sur les murs, mais le crépi de terre argile (glaise) du pays était disparu.

 

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Sur ces photo #10 à #15, la couleur GRISE des pièces de mur, nous indique que le crépi soutenu par le piccoti,

était un mortier artisanal, de mélange de glaise (argile) avec chaux, sable et eau.

 

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L'exemple #3 

"piccoti de chevillettes", "enfoncées" sur les faces intérieures de murs d'une maison de 200 ans, de la région de Bellechasse.

Ces photos proviennent d’une maison que j’ai récupérée en 2007 à Ladurantaye (Bellechasse)
et que j’ai remontée à Beaumont la même année.

On voit en plus sur les photos #16-17-18, de la filasse de lin qui étoupait les entre pièces du mur.


(résidus de filasse récupérées pendant les corvées automnales de « brayage » du lin).
consultez l'article : Faq / intérieur / article #15
 

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sur les photos #19 et #20, on voit le crépi agrippé sur ce "treilli" de piccoti.

photo #19, on voit la moulure appuie chaise en tiers de mur, noyée dans ce crépi,

ainsi que la plinthe décorative de bas mur également noyée dans le crépi et colorée comme traditionnellement

en noir de suie (ou noir de fumée, noir de lampe).

Peinture maison provenant de suie (qui sert de pigment) mélangée à de l'huile de lin, de l’eau ou un autre sicatif.


photo #20, on  voit le piccoti de chevillettes, au travers le maçonnage brut de crépi sur le mur.
La surface de finition lisse à la « crème » de chaux, ayant été enlevée.
 

 

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 sur photos #21 et #22


on voit le curetage des murs que je fais, en enlevant le crépi.

le piccoti demeure sur les pièces une fois que le crépi de mortier de chaux se ramasse au sol. (automne 2007)


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