Faq : Informations GÉNÉRALES

 

Maquette d'une structure de Maison Normande du 18ième siècle.

 

Comme celles de certaines maisons qui existent encore sur l'Île d'Orléans.

 

Très beau travail de finesse et surtout de précision dans l'exactiture de la structure et ses assemblages traditionnels.

 

 

 Photo de base pour étude de cette

structure de murs

et charpente de toit

du régime français.

(Maquette réalisée par conjoint de Isabelle Paradis,

restauratrice au centre de conservation du Québec, à Québec)

 



 

Étude de la maquette

 

 Photo-A

Sur cette photo-A :

 

1- en jaune : La structure des murs est en pièce sur pièce assemblées en queues d'aronde dans les coins de murs (dans les angles, comme on dit en termes scolastiques d'architecture).

 

2- en mauve : Cette structure de murs ne présente pas de poteaux debout dans le centre de chaque murs, ça prend donc des pièces de pleine longueur et largeur du bâtiment pour la partie haute des murs.

 

3- en bleu pâle : De petits poteaux intermédiaires dans la structure des murs encadrent les ouvertures de fenêtres et de portes.
Ces poteaux sont mortaisés sur le côté de la réception des plus petites pièces de murs.
Ces pièces s'insèrent dans les poteaux en tenons mortaises et sont chevillés dans les poteaux.

 

4- en turquoise : Les solives de plafond qui vont soutenir le plancher de madriers de l'étage, s'insèrent dans les murs, en queues d'arondes.
De cette façon, elles vont empêcher l'écartellement des murs longitudinaux du bâtiment, qui pourraient s'ouvrir sous la poussée des chevrons de la charpente de toit.

 

5- en rouge :Le haut des 4 murs sont ceinturés par 4 sablières reliées ensemble dans les coins (les angles) en assemblage à mi-bois ou moisés (en fourchette).
Les 2 sablières situées en sens longitudinale du bâtiment (en haut des murs arrière et façade), supportent la base des fermes de toit, telles fermes (comme on va le voir sur la photo-B ci-bas, sont composées chacune de 2 chevrons et 1 ou 2 entrait(s).

 

 

 

 Photo-B

Sur cette photo-B :

 

La très belle et solide charpente du toit, est à deux versants en longitudinal et les deux pignons transversaux sont en "croupes"(6- en jaune, à gauche sur la photo, indique l'angle de la croupe des 2 versants de toit des pignons (transversaux),
et le 6 à droite, indique l'angle des 2 versants de toit longitudinaux
).

Ces croupes donnent l'aspect architectural typique des maisons dites "Normandes".
Toiture dite à 4 versants ou dite en croupes.

 

Il y a au total 6 fermes de toit dans cette charpente.

2 fermes en croupes (6- en jaune),

et 4 fermes entre les croupes. (7- en rouge).

Une ferme de toit est charpentée comme la lettre A majuscule.

 

Chaque ferme entre les croupes (les 4 entre les croupes indiquées par le #7 rouge),

possèdent chacune 2 chevrons (en 8- rouge) (qui sont en figuré les pattes à angle de la lettre A),

et un entrait retroussé (en 9-bleu) (qui sont en figuré, la petite barre horizontale dans la lettre A)

 

Chacune des 2 fermes de croupes, possèdent par contre 2 entraits.

Celui du bas est retroussé (9-bleu), et celui du haut s'appelle un faux entrait (10-en vert)

 

 

 

 Photo-C

Sur cette photo-C :

 

 

Dans chacune des fermes du toit,il y au centre de celles-ci, un poinçon (11-les lignes en jaune)

 

Les poinçons sont reliés entre eux par,des entretoises (12-en rouge), ces entretoises relient entre elles les 6 fermes de toit.

 

Le contreventement de la charpente de toit, est assuré par des liens diagonaux, aussi appelés des "contreventements" ou des "aisselliers" (13-en bleu pâle).
Lorsque ces contrevents se croisent en leur centre, on dit qu'ils forment une croix de St-André (ce qui n'est pas le cas ici).

 

Les poinçons des fermes de toit #2 et #5 (#2 et #5 sur 6 fermes au total), continuent plus haut que le faîte du toit, et forment des épis.

La raison de la continuité de ces poinçons en épis, est pour donner du corps, de la force, au haut de ces  poinçons, qui reçoivent plusieurs assemblages tenons-mortaises à ces endroits.

 

 

 

 Photo-D

Sur cette photo-D :

 

En finalement, les 6 fermes de toit sont reliées entre elles par des pannes horizontales, assemblées à mi-bois dans les chevrons.

 

Ces pannes servent à recevoir le pontage de planches de toit, qui seront mises en deux sections (celle du haut et celle du bas) à la verticale, comme les petites lignes jaune sur le graphique.

 



 

Isabelle Paradis, présente en période estivale,
des ateliers sur les maisons traditionnelles en pièce sur pièce pour le grand public.

Les ateliers sont donnés à la maison Drouin à Sainte-Famille à l'île.

 

Ateliers très agréable qui regroupe famille et enfants.

 

Voici quelques photos.

 

Isabelle en rouge (2022)

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 En octobre 2023, Isabelle Paradis s'est mériter le prix

Robert-Lionel Seguin de L'Apmaq

 

FÉLICITATIONS ISABELLE !

Le 40e prix Robert-Lionel-Séguin est décerné à Madame Isabelle Paradis, restauratrice au Centre de conservation du Québec et vulgarisatrice reconnue du patrimoine québécois. Depuis près de 30 ans, Isabelle Paradis oriente ses efforts pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine  québécois. Elle est également une spécialiste reconnue ayant produit plusieurs expertises et restaurations sur les décors intérieurs tant privés que publics, des éléments architecturaux ainsi que des monuments. Douée d'un grand talent pour transmettre sa passion, elle initie des ateliers de formation sur les métiers traditionnels pour l’école primaire de Saint-Pierre à l’île d’Orléans. Elle est ainsi la créatrice d'une maquette de maison de grand format pour faire découvrir aux enfants la résidence québécoise et ses secrets.

voir ce vidéo sur Isabelle

Noémi Nadeau, Isabelle Paradis, Clément Locat.

 

En meme temps que mon ami Jean Mantha
Prix Thérèse-Romer
Pour son travail de restauration sur la maison Meneu.

 

FÉLICITATIONS Jean !

Le 18e prix Thérèse-Romer est décerné à Monsieur Jean Mantha pour la restauration de la maison Meneux, demeure de style normand érigée dans le magnifique cadre de l'île d'Orléans. Avec son épouse, il achète la bâtisse établie autour des années 1670 par Jacques Meneux, un chirurgien installé sur l'île, et mène des travaux de restauration jusqu'en 2010. Pendant cette période, le couple a consacré de nombreuses fins de semaines au chantier... jusqu'à séjourner dans une roulotte installée sur le site !


Noémi Nadeau, directrice générale de l'APMAQ, Yves Perron député de Berthier-Maskinongé , Jean Mantha, Clément Locat, président de l'APMAQ.




 

 

 

 

 

 

 

 

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