Segment-1
Segment-2
Segment-3
Segment-4 (curetage intérieur)
Segment-5 (fin du curetage intérieur)
Segment-6 (curetage extérieur)
Segment-7 (fin du curetage extérieur)
Segment-8 (démontage final)
Segment-9 (remontage : fondations et plancher de départ)
Segment-10 (remontage : érection du carré des murs)
Segment-11 (remontage : charpente de toit + planches d'origine toit et pignons)
Segment-12 (remontage : Ossature pour isolation, maçonnerie, lavage)
Segment-13 (remontage : Isolation et finition de la toiture)
Segment-14 (finition extérieure et charpente de toit de la maison de pierre).
Segment-15 (installation du plancher de madriers et finition intérieure).
Ce dossier segment-15 de la maison Couture vous montre en première partie, les travaux de ré-installation du plancher de madriers du rez-de-chaussée.
Également en deuxième partie de cette page, un ensemble de photos, qui montrent la finition complétée de l'intérieur de la maison.
Photo-1
Pour une installation de planchers, (photo-1) il est important de positionner l'ensembles des madriers à la verticale dans un coin, pour reconstituer les sections de planchers numérotés dans l'ordre des numéros.
Ça permet aussi de vérifier les réparations à faire et de positionner ces sections sur le plancher (s'il y a lieu), selon l'importance de visualisation dans la maison. Des sections de madriers peuvent s'interchanger sur le plancher, en ne les installants pas nécessairement aux endroits d'origine.
Il faut dans ces cas surveiller aussi l'agencement des suites de madriers, en jouant avec leur positionnement, surtout lorsque ces madriers sont taillés avec la forme de l'arbre. Il faut éviter de "biaiser" dans le plancher.
C'est tout un art, reconstituer un plancher anciens. Ça peut sembler simple, mais pour faire une belle job, c'est une technique assez complexe que j'exécute maintenant avec aisance, depuis le temps que j'en fait ...
Voici quelques trucs.
Photo-2
Sur photo-2, on voit que j'effectue ce remontage souvent à pleine longueur de la pièce, en démarrant les sections de plancher ensemble.
Je prend cette façon de faire, lorsque je veux "jointer" dans les bouts, les madriers des diverses sections du plancher, en suivant les angles de coupe des madriers.
J'explique ce principe, plus loin, sur photos-10-11-12-13
Le délignage et ré-assemblage à languettes de madriers altérés
Lorsque des madriers sont trop brisés au niveau des bouvetures, ou que des trous on été perforés dans certains madriers au cours du temps (tuyauteries), on peut récupérer la partie bonne du madrier, en délignant (photo-3) le madrier avec une planche guide très droite, et une sciie circulaire conventionnelle (skillsaw). Cet ouvrage ne peut pas se réaliser sur un banc de scie, parce que, comme dans le cas présent, les madriers ont la forme de l'arbre.
Par la suite de l'étape de délignage, on fabrique (photo-4-5) un bouveture femelle avec une grosse toupie, fente de 3/8 ou 1/2 pouce de large par 1/2 pouce de profond. Il est nécessire de déligner le madrier précédent ou suivant de la même manière, pour effectuer une embouveture nouvelle dite "à laguette".
Cette bouveture à languette, (photo-5), est un très ancien procédé Français d'assemblage de madriers. Ça évite d'être obliger de faire des bouvetures mâles et femelles. On ne fait que des bouvetures femelles. On taille les languettes de 3/8 ou 1/2 pouce de large par 1/2 pouce de largeur sur un banc de scie.
Photo-3
Photo-4
Photo-5
Photo-6
On voit sur la photo-6, l'Installation d'usage pour effectuer des réparations de délignages sur des madriers altérés.
- Des tréteaux solides de travail.
- On voit sur le bord des tréteaux, un madriers en traitance. Plus loin sur les tréteaux, une longue planche mince, bien droite sur son champs, qui sert de guide pour appuyer la scie circulaire, dans le but de faire une coupe bien droite longitudinale du madrier (le délignage).
- Par terre, un planeur portatif qui sert à corriger les délignages et amincir les bouvetures mâles lorsque les madriers ont de la difficulté à se ré-embouveter, la scie circulaire pour déligner, et la toupie pour creuser les bouvetures femelles.
La réparation de bris de madriers, par des "rossignols".
Photo-8
Photo-9
Photo-10
L'ajustement des bouts de madriers entre eux, entre chaque section.
Photo-11
Comme on le voit bien sur cette photo-11, il s'agit de faire un ajustement, qui suit l'angle et le découpage des bouts de madriers de chaque section. (revoir aussi la photo-10)
Le résultat obtenu, donne au plancher une allure des techniques du passé, que l'on rencontre quelquefois dans certaines maisons conçues par d'habiles menuisiers du temps.
Photo-12
Photo-13
Sur photo-13, à la fin de l'installation, un simple ponçage en surface du plancher, le rend plus homogène sans détruire la patine du temps.
Sur photo-14, le plancher a été huilé avec de l'huile à parquet "parcoléum" pour sa finition.
Photo-14
Voici une vue d'ensemble de la finition de l'intérieur de la maison.
Comme je l'avais déjà mentionner, dans les segments précédents de ce dossier, l'intérieur de cette maison, qui se veut une extention de la maison de pierre, a été conçue pour obtenir une énorme pièce de séjour, à aire ouverte, sans plancher à l'étage.
Cette façon contemporaine, de voir l'espace intérieur de la maison (décision des propriétaires), offre une vue impressionnante sur les combles de la maison, et l'ensemble de la technique de construction "pièce sur pièce" des murs de la maison.
Les murs ont été remplis de mortier dans les joints, et une couche de "perma-shink" est venu couvrir la surface du joint de ciment.
Les travaux sont presque complétés, il ne reste qu'à meubler le tout, de nouvelles vies humaines ...
Photo-15
Photo-16
Photo-17
Sur photo-17, à gauche un "blochet de bois" (ou équerre de racine, ou bras d'ange), d'origine de la maison, vient consolider la solive au mur de pièce.
Sur photo-17 (à droite) et photo-18, un blochet métallique, que j'ai fait machiner par un soudeur, est fixer solidement à la solive et au haut du mur, avec vis et écrous.
Tout ceci pour maintenir solidement le centre du haut des murs longitudinaux, et contrer la poussée appliquée par les chevrons des fermes du toit, sur les 2 sablières longitudinales du bâtiment.
Cet élément "moderne" de consolidation, sera par la suite cacher, par la ré-installaton du blochet de bois d'origine, qui sera creuser à l'endos pour venir englober ce blochet de métal.
Photo-18
Photo-19
Sur photo-19, la réinstallation, de l'ossature brute d'origine, qui servait à soutenir la cheminée sur tablette d'origine de la maison, que je décris dans les segments précédents.
Photo-20
Photo-21
Photo-22
Photo-23
Photo-24
Photo-25
Photo-26
Sur photos 26 et 27, on voit de près les joints de ciment entre les pièces de mur.
Ces joints ont été faits selon la technique de joints que j'explique dans quelques articles dans la section FAQ du site, catégorie INTÉRIEUR.
Consultez entre autre, l'article # 4 intitulé : " Joints de ciments entre les pièces de murs en Pièce sur Pièce."
Ici sur ces photos, joints de ciment à maçonnerie sur treilli métallique. Par la suite ce joint a été recouvert d'une mince couche de "Perma-Shinck". Ce produit gommant qui demeure caoutchouté à sa surface et qui imite la texture du ciment, est quelque fois utilisé pour des joints extérieurs ou intérieurs parce qu'il adhère bien au bois.
Par contre il faut utiliser ce revêtement final sur les joints de ciment, avec minutie et habileté, parce que si c'est fait par une main malhabile, "ça beurre" les pièces de bois autour du joint et c'est difficile par la suite à nettoyer.
Il y en a qui aiment ce type de finition de joint, il est d'ailleurs utiliser par André Bolduc selon ses instructions de comment faire des joints de ciment dans son livre sur la restauration d'une maison ancestrale. (voir livres à consulter).
Pour mon goût à moi, je préfère laisser les joints sur le ciment direct, sans mettre ce revêtement gommant en surplus. Mais c'est une question de goût personnel.
PAR CONTRE, JE SUGGÈRE FORTEMENT de ne jamais faire les joints au complet avec du "Perma-Shinck", le produit n'est pas assez consistant pour les gros joints, ça risque de couler, vous risquez de tout beurrer, et ça toujours demeurer très fragile aux chocs, en laissant une marque.
J'ai vu par sur un autre chantier, des spécialistes qui pour faire des joints uniquement avec ce produit, installaient aupréalable, des bandes de styromousse, brochées dans le fond des joints, et le Perma-Shinck était appliquer en adhérence à ce fond de remplissage.
Ça faisait la job des joints au regard, par contre après séchage, au toucher, le joint reste très caoutchouté, et si vous pesez trop fort avec le doigts sur le joint, ou s'il reçoit un petit choc, ça reste marquer par la suite. J'ai trouver ça fragile et peu commode.
Donc, la meilleure technique, si on veut utiliser ce produit (assez dispendieux), demeure la technique de André Bolduc. C'est à dire faire un joint conventionnel avec treillis métalliques et ciment, et recouvrir par la suite ce joint durci, par une mince couche de ce produit. Au toucher vous aurez une légère sensation de caoutchouc, mais ce sera plus résistant aux chocs et ça ne marquera pas.
Photo-27
Photo-28
Photo-29
Photo-30
Sur photo-30-31, la réparation d'un bout d'une solive de plafond, qui était pourrie, par un ajout de bout de solive saine, enturée à la solive d'origine encore bonne. par un assemblage traditionnel de type "clée de Jupiter".
Je décris cet assemblage dans un segment précédent de ce dossier.
Photo-31
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