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Hangar de ferme, provenant de la deuxième moitié du 19ième siècle.

Situé dans la région de Bécancour sur un des vieux rangs, colonisés à l'origine par les acadiens.

Petit hangar simple, construit à partir de 10 gros poteaux verticaux volumineux et massifs de 10 x 10 pouces de volume. Les sablières sont de volume semblable également. 

 

2 grosses solives de 9 x 9 pouces en volume, traversent le hangar sur sa largeur.
Il y a quelques réparations à effectuer à la structure, mais elle est bien saine à 95%.
Toutes les poutres de la structure sont de gros volume et écarries à la hache.

 

 

Le bâtiment est à vendre 4500. oo $
 

 

 

Ce bâtiment est d'une grandeur extérieure de 17.2  x 25.7 pieds-pouces

Ce bâtiment est démonté et entreposé à l'abri des intempéries. Des systèmes de numérotages sont présents sur la structure des murs et la charpente de toit.

Pour plus d'informations techniques, lire les commentaires accompagnant les photos suivantes.

 

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La planche de pourtour des murs va être récupéré, mais elle très amoché par le temps. Je verrai lorsque je vais enlever le papier gris l'état de l'ensemble.

Idéalement au remontage de ce bâtiment, vaudrait mieux la recouvrir de nouveau avec une planche neuve brute d'épinette sortant d'un moulin à scie, le bâtiment va être encore bon pour un autre 150 ans.

En prenant le meilleur de cette planche de recouvrement d'origine, on peut par contre, re-plancher les pignons.

 

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Sous le toit de tôle se cache un  recouvrement du toit en bardeaux de cèdre, c'est le deuxième recouvrement de bardeaux de cèdre du

premier quart du 20 ième siècle, avant l'époque de la tôle. Il reste des traces du premier recouvrement de bardeaux de cèdre d"origine à clous carrés.

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Les 4 soles sous le bâtiment ne seront pas récupérables, elle ont enfoncer dans le sol avec le temps et se sont endommagées par l'humidité du sol.

Ce hangar peut être remonter à sa future restauration, sur un plancher conventionnel neuf, ou sur de nouvelles soles, ou sur une petite fondation conventionnelle de béton avec une lisse de 2x10 sur le dessus.

Les soles originales avaient un volume de 10 x 10 pouces.

En calculant l'épaisseur de ces soles de 10 pouces, la hauteur des murs est d'environ 8.4 pieds, la hauteur des pignons est de 7.2 pieds approx.

 

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On remarque sur la photo ci-haut d'un mur pignon.

Le restant de la petite planche "rejet d'eau", mises à l'horizontale qu'on installait à l'oblique entre la section de planches du pignon et celle du mur-pignon en bas.

Le but de cette petite planche était de rejeter l'eau de pluie d'écoulement du pignon, plus loin du mur pignon de planche plus bas.

On retrouve cette même planche "rejet d'eau" sur plusieurs constructions anciennes de maisons recouvertes de planches verticales embouvetées.

 

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La présence de vieux clous carrés témoignent de l'âge du bâtiment, que j'évalue d'environ 150 ans.

 

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La structure des murs est à poteaux, reliés par des entremises et contreventés par des poutres en diagonales dans les murs.

2 grosses solives traversent le bâtiment, contreventées aux poteaux d'extrémité, par des "gras de force".

Toute la structure de ce bâtiment est à assemblage traditionnel, tenon mortaises ou mi-bois, barrées à chevilles de bois.



La hauteur libre pour passer sous les solives est d'environ 7 pieds. Cette hauteur peut être rehaussée, dépendant de comment on construit la base au sol pour recevoir les poteaux.

 

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La charpente de toit est constituée également de grosses poutres de 6x6, 7x7 pouces de volume. Chevrons d'nviron 11.7 pieds-pouces de longueur.

Chevrons écarris è la hache et reliés au faîte à mi-bois, barrés à chevilles de bois.

La planche du toit, est constitué de planche de "Cosse", très épaisse par endroit (jusqu'à 1.5 à 2.5 pouces d'épaisseur) ou plus communément appeler de la planche de croûte. Il s'agit en fait de la première planche épaisse, que le moulin à scie coupe dans l'arbre, lorsqu'il le débite pour faire de la planche ou du madrier.

Cette planche de cosse est très innégale en épaisseur, à cause de la forme du tronc d'arbre.

Donc dans le temps passé, les gens ne gaspillais pas de bois, et utilisais cette planche de cosse à des endroits pas trop apparents,

comme par exemple sur des toits de grange ou de bâtiments secondaires comme celui-ci.

Cette planche de toit va être récupérée en entier.

Pour la réinstallation lors de la future restauration du bâtiment, un nettoyage au préalable à l'eau à pression avec dégraisseur,

va enlever la vielle écorce encore présente, et redonner une belle patine à cette planche de toit très originale.

 

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On remarque sur la photo ci-haut, que les extrémitées de la planche de cosse sont amincies à la hache pour arriver d'épaisseurs similaires, lorsqu'elles sont clouées sur les chevrons.

On voit également entre les planches de toit, le bardeau de cèdre ancien qui se cache sous la tôle.

 

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On remarque sur la photo ci-haut, la conception de la structure des murs, constituée de poteaux verticaux (au total 10 poteaux sur le pourtour des murs).

Ici sur cette photo un poteau de coin, sur lequel vient s'asseoir les sablières sur le haut du poteau, qui supportent la charpente de toit.

Des entremises à l'horizontale relient les poteaux, et des contreventements à l'oblique, garde le carré des murs à l'équerre.

Comme mentionné au début de ce dossier, toutes ces pièces volumineuses de bois de pruche et d'épinette, écarries à la hache, sont assemblées entre elles par des assemblages traditionnels barrés à chevilles de bois.

Toutes ces pièces de bois constituantes de la structure de murs vont être numérotées pour pouvoir les replacer aux bons endroits et les réassemblées lors du futur remontage.

 

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Dans les réparations à effectuer, il y a deux poteaux qui ceinturent la porte d'entrée, qui ont été coupés de quelques pieds à la base qui doivent être rallongés. Ils ont probablement été coupés à cause de pourriture à la base lorsque les soles qui les supportaient ont pourri par le contact avec l'humidité. Réparation facile à faire.

Il y a également une sablière de pourri sur 1 pied de longueur, à un endroit sous un chevron où le toit devait couler, également répartion facile à effectuer lors de la restauration future du bâtiment.

 

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On voit sur la photo, un bras de force qui relie une des solives deplafond à un poteau, assemblé à mi-bois dans la solive et barré à cheville de bois.

 

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Également sur la photo ci-haut on remarque l'assemblage à mi-bois des chevrons au faîte, assemblage encore ici assemblé à cheville de bois.

Plusieurs autres photos de détails techniques ont été prises avant le démontage du bâtiment, elles n'apparaissent pas sur ce dossier, mais vont faire parite intégrante du dossier de ce bâtiment, qui sera remis au futur acquéreur.

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