Segment-1, Présentation de la maison au début de sa récupération.
Segment-2, Début du curetage intérieur et constatations historiques des différentes "vies" la maison.
Segment-3, Continuité du curetage, intérieur et extérieur.
Segment-4, Démontage final de la maison. Le vieux solage de pierres.
La maison Plante.
Cette maison a été probablement construite dans la moitié ou dans le quatrième quart du 19ième siècle.
Nous avons ici, une petite maison typique des colonisations modestes de cette époque.
J'ai appeler cette maison, la maison Plante, parce que 4 générations de Plante ont habités cette maison, (Raymond, Urgel, Fernand, Daniel).
Avant l'arrivée des générations Plante dans cette maison, Raymond, le premier propriétaire Plante, a acquis la maison d'un certain Lavallé.
On peut supposé que ce Lavallé fut probablement le bâtisseur de la maison.
La maison est présentement (en 2014) abandonnée depuis plus de 30 ans, et son apparence architecturale actuelle, intérieure et extérieure, n'ont jamais été modifiés depuis la dernière rénovation majeure de la maison, qui se situerait vers le début du 20 ième siècle.
Pour employer une expression d'antiquaire, la maison nous arrive aujourd'hui "dans son jus".
On a l'impression que le de monsieur Urgel plante, qui a habiter cette maison jusqu'à sa mort à plus de 90 ans, vient juste de quitter la maison.
Par la suite sa fille Jeannine Plante mariée à Gilles Dauphin, a habiter la maison. (information de son fils Mario Dauphin)
Mariage de Jeannine Plante Gilles Dauphin
Ébélina Drainville mère de Jeannine (entre autres)
La structure interne des murs de cette maison, est en pièce sur pièce, qui ont été sciées par un très ancien moulin à scie qui se situait non loin de la maison, sur la rivière Chicots.
Cette rivière passe juste derrière la maison.
La grandeur extérieure du carré de pièce sur pièce est de 20 pieds et 1 pouces X 20 pieds et 1 pouces. C'est une petite maison de colonisateurs pauvres, qui ont développés les campagnes de la région de St-Cuthbert, tout au cours du 19ième siècle et du premier quart du 20ième siècle.
Visitons ensemble la maison "dans son jus", avec ces premières photos de la maison, avant le début des travaux de curetages que nous verrons aux segments 2-3-4.
Photo-1
L'apparence extérieure et intérieure de la maison actuellement, celle que vous allez voir sur les prochaines photos,
provient de la grande rénovation de la maison, dans le début du 20ième siècle.
Sous les recouvrements de matériaux actuels que nous voyons , se cachent la première apparence d'origine de la maison.
--- C'est à dire en planches verticales blanchies à la chaux pour l'apparence extérieur d'origine, et des murs de crépi pour pour l'apparence intérieur d'origine.
--- Également, à l'origine de la construction de la maison, il n'y avait pas de chambres à l'étage de la maison, l'étage servait de grenier.
Dans plusieurs dossiers de maisons, situés dans la section Maisons-Archives du site, j'ai parler du type de finition des murs intérieurs et extérieurs de ces maisons, à leur origine de construction, et de l'utilisation de l'étage de la maison comme grenier avant de l'utiliser pour construire des chambres.
Je n'élaborerai donc pas sur ces sujets, dans ce dossier de la maison Plante.
Photo-2
Sur photos-1-2-3-4, l'apparence actuelle de la maiso qui date de la première moitié du 20ième siàcle.
Déclin de bois comme recouvrement de murs extérieurs. Galerie qui fait deux face de la maison.
En segment-2 de ce dossier je montre des détails de la finition extérieures de la maison.
Photo-3
La cuisine d'été, située à l'arrière de la maison, a été ajoutée à la maison dans la première moitié du 20ième siàcle.
C'est lors de ces travaux majeurs de rénovation de la maison, que l'on a recouvert les murs extérieurs des 2 bâtiments avec le déclin de bois actuel (grisonné), que l'on voit sur les photos.
Comme mentionné ci-haut, sous ce déclin de la maison, se cache le premier recouvrement de la maison, soit de la planche verticale.
La cuisine d'été à l'arrière de la maison, ne sera pas récupérée, la structure des murs étant un "claire-voie" rempli de bran de scie.
Photo-4
Photo-5
L'intérieur de la maison au rez-de-chaussée, est demeuré intacte aux rénovations du début du 20iéme siècle.
C'est toujours fascinant de découvrir un intérieur de maison, qui a garder ses apparences d'un temps lointain ... l'ensemble des murs parlent, ils racontent une partie de la vie domestique des gens qui l'ont habité.
Photo-6
Murs de planches au centre de la maison, divisant l'espace en trois sections traditionnelles : la salle commune qui occupe la moitié de la maison, et deux chambres qui occupent chacune 1/4 de l'expace du rez-de-chaussée.
Ces petites maisons de colonisateurs avec peu de moyens, pas grandes, et qui ont souvent abritées des familles nombreuses, me font penser aux petites maisons et à la vie domestique rurale pauvre, que le peintre Cornélius Krieghoff à mis en valeur dans ses toiles, peintes dans la deuxième moitié du 19ième siècle.
Photo-7
Sur Photo-7, au centre du mur de "refend", on voit les portes de chaleurs, qui donnaient sur l'arrière du poêle à bois, et qui transmettaient la chaleur du poêle, aux deux chambres situées à l'arrière de ce mur.
Photo-8
Le plafond, reluisant par les anciennes peintures de plomb, laisse voir par le reflet de la lumière, le rabotage manuel des madriers et des solives.
Photo-9
Photo-10
Dans le coin sud-est de la maison (photo-10), les armoirettes de cuisine du début du 20ième, simples et rustiques.
Photo-11
L'escalier qui mène à l'étage. Nous verrons dans le segment-2 ce même coin dégarni des planchettes de lambris de pin, et nous trouverons les traces de l'ancien escalier de meunier, au même endroit que cette escalier, qui provient elle aussi de la grande rénovation de la maison, début 20ième.
Photo-12
Photo-12, la porte arrière qui mène à la cuisine d'été.
Photo-13
Photo-14
Photos 14-15, les murs de planches rabotées qui divisent le rez-de-chaussée.
Photo-15
Photo-16
Il n'y a avait pas de "chambre de bain" proprement dit, une simple boîte de bois avec couvert de toilette, qui cachait autrefois une chaudière, dans laquelle les besoins sanitaires se faisaient.
On vidangeait la chaudière dehors ...
Pour éliminer les odeurs, souvent ces toilettes d'aisances, étaient comme dans ce cas-ci, connectée avec un tuyau de métal, à la cheminée qui "tirait" les odeurs.
Photo-17
Photo-18
Photo 17 toilette d"aisance racordée au tuyau de ventilation, qui se raccorde en photo-18 au tuyau de poêle.
Photo-19
Photo-20
La charpente de toit que nous verrrons plus en détail dans les segments suivants.