Segment-1, maison demeurée intacte depuis plus de 150 ans, inviolée dans le temps, un retour en arrière impressionnant.
Segment-2, L'apparence intérieure de la maison avant les étapes de curetages.
Segment-3-A, début des curetages intérieurs
Segment-3-B, les curetages intérieurs et extérieurs sont complétés, on voit le structurel de la maison.
Segment-3-C, démontage structurel de la maison, chargement sur remorques pour livraison à Lachute.
Segment-4, début du remontage structurel à Lachute
Segment-5, suite du remontage, explication des clées de murs, réinstallation des planches d'origine sur le toit.
Segment-6, une vue du grenier, isolation des murs aux coeurs de porte.
Segment-7, remontage miticuleux à intérieur des cloisons, portes, boiseries, telles qu'elles étaient dans la maison lors de la récupération à Ste-Marie
Segment-8, l'état des travaux de restauration en 2012, et l'arrivée de nouveaux proprio. de la maison, Louis et Marie, qui vont continuer le beau travail amorcé par Dominique. Félicitations Dom. tu peux être fier de ce que tu as réalisé pour la sauvegarde exemplaire de cette maison.
Segment-9, suite du travail de restauration intérieur en 2012, et vue de la finition extérieure en 2018.
Remontage du carré de maison Marcoux, à Lachute en octobre 2008.
photo 1
Dans la situation de cette maison, le propriétaire Dominique a décidé de faire remonter les soles et lambourdes d"origines, comme premier soutien du plancher du rez-de-chaussée. On bâti rapidement un plancher de travail TEMPORAIRE sur les lambourdes avec des 2x4 et 2x6 et panneaux d'aglomérés (aspennite 5/8).
photo 2
On voit ici les lambourdes qui traverses la cave, et l'ajout en travers des madriers 2x6 qui retiendront les panneaux d'agloméré pour ce plancher temporaire de travail. Des poteaux ont été installé au centre de la cave, sous chaque lambourde, pour mieux soutenur le centre de ces lambourdes, et garder le plancher droit.
On peut utiliser des poteaux de fer à vérin, ou un mur de refend, ou comme ici des poteaux temporaires faits de troncs d'arbres qui étaient sur le terrain. Ces poteaux sont temporaires, ils seraont changés et ajuster plus tard pour mettre le dessus de la lambourdes parfaitement en ligne droite. Pour l'instant, ce n'est pas la préocupation première.
photo 3
Panneaux d'agloméré (d'aspennite). Moins cher que du contreplaqué, et c'est suffisamment résistant pour faire un plancher temporaire. Plus tard Dominique va utiliser ces matériaux sur d'autres bâtiments secondaires, prévus sur son domaine. Ces planchers temporaires que l'on bâti rapidement, seront dans le futur, enlevé et seront remplacé par les planchers originaux de madriers de pin. Mais pour l'instant on est pas rendu là ...
photo 4
Le remontage du carré de la maison est débuté, on lève les murs à bras jusqu'à la hauteur du haut des fenêtres. (Photos 4-5-6-7)
photo 5
photo 6
photo 7
photo 8
La maison recommence à prendre forme, elle renaît. Et solide comme je les remonte ces maisons, vous pouvez être certain qu'elle ne bougera pas et va encore être là dans 200 ans.
J'en n'en dirais pas autant, de certaines maisons modernes en carton qu'on bâti aujourd'hui, en vitesse dans des quartiers résidentiels "loader" en rangs d'oignon . Utilisant le stricte minimum de matériaux cheap, et de frêles techniques de construction ...
photo 9
Lorsque le bas des murs est remonté, on fait maintenant appel à une grue de ce type. Minimum 70 ou 80 pieds de mât de grue. La "machine" nous aidera à être plus efficace et sécuritaire, dans la manutention des plus grosses pièces de bois au niveau supérieur des fenêtres.
photo 10
Les pièces longues et lourdes sont manutentionnées en toute sécurité avec ce type d'appareil de levage. Personne ne force pour rien et beaucoup de temps et d"energie de bras, est sauvé.
photo 11
Les longues pièces en haut des fenêtres sont en place, ainsi que les poutres du plafond du rez de chaussée. Immédiatement la grue nous monte sur ces poutres de plafond, les matériaux de 2x4, 2x6, et de nouveaux panneaux d'aglomérer, pour fabriquer rapidement un deuxième plancher de travail, pour l'étage supérieur. On voir le dessous de ce plancher temporaire de travail, dans le haut de la photo 11.
photo 12
Et voilà, le plancher de travail est rapidement mis en place pour continuer l'érection du haut des murs de pièces avec la grue.
photo 13
Une grosse poutre de bois de remplacement est retravaillé par terre, elle servira à remplacer la sablière du mur Façade, qui était très endommagé par la pourriture due au coulage des 3 anciennes lucarnes. La grue se chargera aisément de monter en haut du mur, ce monstre en grosseur et en poid (600 livres), magnifique bille de bois écarrie à la hache.
photo 14
Après la terminaison du haut des murs, la grue nous monte les fermes de toit de la maison. Ici ces fermes sont composé de 2 chevrons et 1 entraits. Ce que j'appelle dans mon jargon, une ferme en A.
photo 15
J'avais planifier le remontage des fermes de toit par terre, la journée précédent l'arrivée de la grue. Il ne reste qu'à "sligner" une après l'autre, les fermes de toit sur le crochet de la grue, et de les hisser en l'air.
Photo 16
À la fin d'un 7 heures de grue, le haut des murs est complété, ainsi que la pose des fermes de toit. Ces fermes sont contreventés temporairement avec des 2x4, pour eviter qu'ils ne tombent en domino. Lorsque la planche d'origine de la maison sera réinstallé sur ces fermes de toit, ces 2x4 de contreventements seront enlevé, n'étant plus nécessaire puisque la planche de toit va tout tenir. (photos 16-17-18)
photo 17
photo 18
photo 19
Le lendemain, la première neige de début novembre 2008 nous attendait. Dominique fait un petit nettoyage, et s'amorce aujourd'hui la solidification et réparation des parties de murs endommagés par des infiltrations d'eau, que la maison a subi dans ses derniers 70 ans d'existance, à Ste-Marie de Beauce.
photo 20
On voit ici des réparations qui sont effectué sur une partie du devant de la maison. Des pièces de murs on été remplacé à cet endroit. Un bout de poutre du plafond qui était pourri, est réparé par un autre bout de poutre (la pièce de bois en travers accotée sur le mur), taillé comme il se doit et qui sera assujetti à la poutre de plafond originale, par une enture à mi-bois, collée-vissée.)
photo 21
Voici la réparation de la poutres de plafond effectuée.
photo 22
Même réparation que photos 20-21, vue d'un autre angle.