Faq : Les Travaux INTÉRIEURS

 

Conception et fabrication en "atelier-maison" de la chartente de toit, qui sera numérotée, démontée et transportée sur le chantier de remontage.

 

À partir d'un lot de poutres de grange, anciennes et écarries à la hache, j'ai créer cette charpente traditionnelle.

 

 

Charpente avec influence du régime Français, conçue tenons-mortaises et mi-bois à demie queues d'aronde.

3 fermes maîtresses avec entraits racourcis et poincons, panne faîtière, contreventement avec 2 croix de St-André d'influence percheronne.

2 fermes de chevrons volants avec entraits racourcis.

Pour une deuxième section du bâtiment, 4 fermes avec 2 entraits (raccourcis et faux entraits).

 

 

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Taillage des assemblages comme à l'ancienne.

 

 

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 Photo-2, tête d'une poinçon et d'un contreventement.

 

 

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 Photo-3, divers assemblages.

 

 

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 Les diverses composantes de la charpente sont numérotées et démontées pour le transport.

 

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 Photo-6 et 7, le centre longitudinal de la charpente est en réalisation au niveau des taillages et assemblages.

1 - Nous voyons deux contreventements à angle, qui sont "assemblés" à leur base, SUR les sous-faîtes, et ne les dépassent pas. (influence Normande).

2 - Et deux autres contreventements qui sont "assemblés" à mi bois sur les côtés des sous-faîtes, et les dépassent pour aller s'assembler plus bas, à leur base, sur le long poinçon central. (influence Percheronne).

3 - Ces 2 sortes de contreventements, forment par leur croisement 2 croix de St-André dans la partie faîtière (entre le faîte et les sous-faîtes) de la charpente.

4 - Les poinçons au nombre de 3, sont les grosses poutres qui assemblent toutes les composantes de cette charpente : chevrons, faîte, sous-faîtes, contreventements obliques.

 

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Sur photo-7

Une croix de St-André, conçue avec 2 contreventements qui se croisent au centre de la croix, dans un assemblage à mi-bois,

ils sont assemblés au faîte par des assemblages tenons-mortaises, qui seront barrés à chevilles de bois (clous de bois dur).

 

Un des contreventement de la croix, croise à mi-bois le sous-faîte, le dépasse et s'insère à sa base à tenon-mortaise dans le poinçon.

Le poinçon, est cette grosse poutre de bois à la droite de la photo-7, est un élément important de cette charpente de toit.

 



 

 

Remontage sur le chantier, projet de grosse "cabane à sucre".

 

 

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Photo-8 = Sur le chantier du bâtiment (sucrerie) qui vas recevoir cette charpente de toit,

les fermes de toit numérotées, sont réassemblées au sol et hissez sur le carré des murs

avec une machinerie de levage.

 

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La partie longitudinale centrale de la charpente, vient relier les fermes de toit principales.
Sur cette photo-9, le fils de Pierre le proprio, frappe avec son marteau sur le dessus d'un "entrait".

 

 

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Photo-11

La charpente de toit à l'ancienne, est composée de 2 sections.
La section de droite, comprend 5 fermes de toit et la complexité de leur assemblages.
La section de gauche, comprend 4 fermes de toit simples, à chevrons et entraits.

 

 

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Remontage complété.
Ici sur photos-12 à 17, la partie de la charpente dite "complexe".

 

 

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Une belle charpente de toit en poutres anciennes écarries à la hache et assemblées

de technique traditionnelle d'il y a 300 ans au Québec.

 

 

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On voit sur photo-15, les chevilles (les clous de bois dur) qui barrent les divers assemblages.

 

 

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 D'une force incroyable cette charpente de toit.

 

 

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 Vues de l'intérieur, après le pontage du toit avec de la planche ancienne.

 

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Sur photo 19

On voit accoté au mur, une section de madriers anciens de plancher.

Je vais faire avec ces madriers et autres, la reconstitution d'un ancien plancher, sur le béton chauffant actuel du plancher de travail.


On peut voir le plancher de madrier que j'ai menuisé
et que Marie-Lise a complété en re-coloration et finition à l'huile,

sur les photos # 37-38 plus loin dans cet article.

 

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 Conception et fabrication d'un massif escalier de meunier à pente élancée, avec 3 marches à angle au plateau et contremarches de 7pouces et 3/4 pouces de hauteur .

 

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 Photo-24, divers gabarits dessinés sur contreplaqués temporaires, aident à la conception de cet escalier d'exception.

 

 

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Photo-25, un des limons, taillé (sculpté) pour recevoir les marches.

 

 

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 Photo-26, les marches d'angle du plateau, larges de quelques madriers, sont assemblées en dessous par des clés embrevées en queues d'arondes.

 

 

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Photo-28, le module du bas et une large marche du plateau à clés.

 

 

 

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Photo-29, voici la réalisation brute de la menuiserie traditionnelles de l'escalier.

Un mur est prévu pour adosser le côté de l'escalier, dans l'espace ou se trouve l'escabeau.

 

 

-dimensions

Voici les dimensions de l'espace que j'avais pour calculer la menuiserie de l'escalier.

Pour réussir ce petit tour de force, j'ai dû tricher un peu

et menuiser la dernière contre-marche qui arrive au bas de l'escalier, à 6pi-5pouces de hauteur.

 

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Photo-31, les limons sont retenus fermés entre eux, par les marches inférieures et supérieures des 2 modules, qui percent les limons en tenons et sont barrées à l'extérieur des limons par des chevilles de bois franc.

 

 

 

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Photo-32, en même temps que l'escalier j'ai menuisé le plancher de madriers anciens de cette mezzanine.

Plus tard une rampe avec main courante, va venir sécurisé la mezzanine et l'escalier.

 

 

 

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Photo-35-36, Comme traditionnellement, les coins de marches qui débordent en surface des limons, sont échancrés manuellement à la plane.

 

 

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 Par la suite de ce chantier, j'ai travailler sur de la menuiserie intérieure de cette cabane à sucre,

planchers de madriers (photos 37-38), finition de murs en planches etc.

 

Et finalement, l'entreprise antiquité design,

est entrer dans la place avec ses propositions de plans d'aménagement à l'ancienne.

 

À partir du visuel ancien structurel, escalier, planchers, que j'ai créer,

on peut voir des photos de la finition des lieux,

sur cette page du site de l'entreprise antiquité design,

de Marie-Lise Frenette, restauratrice.

 

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(Les photo 37 et 38, proviennent du site de Antique Design)

Voici complété avec sa finition huilée au Livos, le plancher de madriers et l'escalier de meunier
que j'ai reconstitué en techniques de menuiserie ancienne.

L'ensemble de la finition de coloration et huilage, a été réalisé par Marie-Lise.

 

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Vue d'ensemble complété par les travaux de Michel Martel et l'équipe de Marie-Lise Frenette,

avec la grande participation également du propriétaire Pierre Lambert.

 

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La reconstitution de ce plancher en madriers anciens, a été fait en SECTIONS à l'ancienne
(contrairement aux assemblages de plancher à joints perdus)

Les madriers ont été à l'origine (150 ans) délignés avec du fruit, ce qui implique une réinstallation en les faisant "danser" avec du tête-bèche approprié pour éviter le biaisage des sections.
(consulter entre autres : Faq / intérieur / article 02 liens... )

À lire dans le bas de cette page : photos

 

Les madriers sont installés sur un lattage de 3 lignes de colombages de 2x4 sous chaque section,
sur une slabe chauffante de béton.

À l'extrémité de chaque section (aux murs) j'ai fait installer des grillages au plancher de type chauffage à air chaud, pour faire sortir de la chaleur extrême qui s'accumule sous ce plancher, vis à vis les murs et fenestration.

L'installation des madriers qui j'ai réaliser, a été fait à une humidité intérieur des madriers de 9-10 degrés.

Au chauffage de la slabe, les madriers se retractent légèrement, mais une rondeur sur certains madriers peut se faire sous l'effet de la chaleur, ce qui donne un aspect plus rustique anciens pour les amateurs de ce type de plancher.

On peut constater sur la photo #37, la rondeur (la courbure) que les madriers forment sous la chaleur, en regardant sous le petit banc blanc avec un pot de fleur.

 

 

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Marie-Lise au travail de coloration.

 

Cabane à sucre familiale, près de Drummondville.

Michel Martel a réalisé dans ce projet : 

la conception complète structurelle de la charpente de toit, pontage du toit en planches anciennes,

la création et réinstallation des planchers de madriers anciens des 2 étages,

la conception de l'escalier de type meunier,

travaux de menuiserie de planches anciennes sur toit et lucarne et certains murs.

 

Merci de la confiance Pierre le proprio, et bravo pour tes travaux de finition en coloration Marie-Lise !

 



 

J'ai mentionné à quelques reprises sur mon site,

cette "expression de mon cru", pleine de vie et tellement expressive pour l'imagination ;

qui parle des matériaux anciens de planches : de murs, de toit, de plancher, etc.

qui taillées avec du "fruit" (c'est à dire avec la "FORME de l'ARBRE"), s'installent entre elles tête-bêche et semblent "danser ensemble", lorsqu'elles biaisent d'un bord ou l'autre de l'aplomb vertical.

 

À consulter sur mon site, l'article : Faq / extérieur / article 003 - liens ...etc

 

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Les PLANCHES diverses (toit, murs, boiseries etc.) ou les épais madriers anciens (sur les planchers ou murs de refend),
qui ont toutes et tous du "fruit",

se retrouvent PARTOUT dans la construction d'un bâtiment ancien des 17-18-19ième siècles.

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Ici sur la photo #7, nous voyons des madriers de plancher, installés en sections,

et taillés sur la longueur (délignés) avec du fruit, et assemblés tête -bêche

pour éviter le biaisage sur l'assemblage de ce plancher.

 

Les madriers dansent sur le plancher ...

 

 

 

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