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Segment-1, Présentation de Michèle Forest et copie de son document de recherche sur la maison de l'ancêtre Basile Forest, village de St-Grégoire.

Segment-2, Copie de son document de recherche sur la maison Bourque du village de Ste-Angèle de Laval.

 



 

Dans cet article, je tiens à remercier et surtout,

à rendre hommage à une grande "chercheuse" sur l'histoire

de notre région, du centre du Québec :

Michèle Forest

Elle a compilé et "décortiqué", depuis plusieurs années,
une foule de documents anciens de notre territoire.

Ses travaux cachés dans l'ombre de sa passion pour l'histoire,
sont une source importante d'informations pertinentes historique
pour la région de Ville de Bécancour.

Toujours professionnellement très documentés,
ses travaux de recherches, sont une source cachée du public,
et mérite d'être mis humblement à ma façon, en lumière.

Voici dans ce document une description et exemple,
de son grand talent de "fouilleuse" d'archives locales.


Félicitation madame Forest.

 

Le territoire de Ville de Bécancour, fut fondé en 1965.
Cette ville regroupe 5 villages très anciens de la rive sud du fleuve,
juste en face de Trois-Rivières.

Un de ces villages est : Saint-Grégoire, j'y habite depuis 1977, et
Michèle Forest y est née, et de lignée de son ancêtre Amant Forest,
un des premiers acadiens déportés, qui a participé avec d'autres familles acadienne,
à la colonisation de notre région (Saint-Grégoire).


Saint-Grégoire a été fondé par de nombreux Acadiens déportés de Beaubassin en 1755,
qui s'établirent dans la région de Bécancour à partir de 1758.

Ils fondèrent le village de Sainte-Marguerite, aujourd'hui Saint-Grégoire.
Vu l'importance de la communauté, la paroisse est érigée canoniquement,
en 1802 et l'église est construite de 1803 à 1806.

Michèle Forest a fait beaucoup de recherche aux archives,
sur les premiers occupants des riches terres agricoles de notre région.


 



 

Lors de récupération (sauvetage "in extrémis") de maisons ancestrales sur le territoire de Ville de Bécancour, que j'ai effectué depuis 1977, parce que ces maisons se "ramassaient" devant la malheureuse dernière alternative de démolition systématique, donc perte totale du bâtiment, pour toute sirte de raisons, j'ai croisé dans mes expertises sur ces maisons, Michèle Forest, grande chercheuse archiviste par passion, originaire et résidente de St-Grégoire.

Elle est descendante directe de la lignée acadienne de "Amant Forest", une des familles pionnières qui ont participé à la colonisation de St-Grégoire au 18ème siècle, lors du "grand dérangement" du peuple Acadien.


-1
Photo-1,

Sur la route 132 à St-Grégoire, maison familiale du dernier quart du 18ème siècle,
de la lignée pionnière acadienne de l'ancêtre Amant Forest.

Michèle Forest est descendante de cette lignée d'Amant Forest.

Maison avec charpente de toit complexe, d'influence des constructions du régime français.
À l'origine de sa construction, la forme architecturale de cette maison Forest,
arborait une pente de toit pentue DROITE, sans retroussements des avants-toits

AU 19ème siècle, le bas des versants du toit ont été galbés par l'ajout de coyaux,
c'est la forme architecturale du toit que l'on constate de nos jours (2023).

En exemple :
Une description de ce type de construction régionale, de maisons d'influence de construction française du tournant du 18ème siècle, transformées aux influences des modes Néoclassiques du 19ème, est décrite (entre autres) dans ces 3 dossiers :

Maisons-Archives  /  dossier #63 maison Rose Lamothe  /  segment-1, voir photos 1 à 7 et textes explicatifs.

Maisons-Archives  /  dossier #1 maison Martel-Béliveau  /  segment-1, voir photos 6 et 7 et textes explicatifs.

Maisons-Archives  /  dossier #57 maison Antoine Désilets  /  segment-1,

 

Michèle Forest s'est intéressé rapidement aux maisons que je récupérais sur notre territoire et m'accompagnais (elle m'accompagne toujours en cette décennie 2020) pour les inspecter et les expertiser avec moi, avant et pendant les travaux de récupération des maisons.

Elle m'a beaucoup aider à les définir dans le temps ; par sa contribution entre autres, à documenter une trace historique des anciens résidents fondateurs. De plus ses apports en constations et interprétations sur les indices architecturaux anciens de ces maisons, sont toujours pertinents, éclairants et complémentaires à mes propres constations.

Ses connaissances des ancêtres de notre territoire, propriétaires terriens souvent de père en fils, ont amené un apport important à mes expertises sur ces anciennes maisons locales ; que je décris du mieux que je le peux, dans divers dossiers de la section Maisons-Archives de mon site.

J'ai toujours admiré son sens de recherchiste très professionnelle, qui "n'invente rien" dans ses affirmations et conclusions.
Ses écrits, sont toujours basés sur un travail de recherche en profondeur aux archives anciennes ou sur d'autres documents historiques.

 



 

Je vous montre ici, un premier exemple d'un de ses rapports d'expertise et de recherche, sur une maison de proximité de la maison de son ancêtre Amant Forest.

La maison expertisée dans ce rapport, est connue en deuxième moitié du 20ème siècle à St-Grégoire, comme la maison Désilets.

Cette maison a été construite sur la terre du frère de son ancêtre Amant Forest :

Basile Forest.

 -2

Voici cette maison en 2023, située sur la terre ancestrale de l'ancêtre Basile Forest.


Cette maison sur la 132, est spéciale, parce qu'elle donne l'impression d'une construction possédant plusieurs attributs architecturaux des canons de la mode de l'arrivée du Néogothique anglais, popularisé entre 1860-1890 au Québec, (naissance du Néogothique en Angleterre vers 1750).

Mais cette maison cache un secret rare à observer, elle est plus vieille qu'elle n'y parait.

En effet, en entrant dans le grenier de cette maison, on remarque que, SOUS LE TOIT ACTUEL de la maison, un autre toit à angle plus prononcé existe, témoignant du caractère d'influence française et des influences de toit à larmiers retroussés, du tournant du 18ème siècle.

Je montrerai ce phénomène en photos prochainement, dans un prochain dossier sur mon site (à venir).

 

Voici donc, le rapport de recherche de Michèle Forest
sur cette terre ancestrale de Basile Forest, avec maison actuelle "dessus construite".

Nous apprendrons entre autres dans sa recherche, qu'il y avait une maison de pierre de construire sur cette terre, et qui y était encore présente en début du 20ème siècle.

À remarquer au début de son document, la description de la provenance de ses ancêtres de l'Acadie ancienne.

(Je vous invite par la suite de la lecture de ce rapport
de Michèle Forest sur la maison de Basile,
de vous diriger au segment-2 de ce dossier,
pour consulter son rapport sur la maison Bourque.)

 

Terre de Bazile Forest et Modeste Poirier - 20 500 boulevard des Acadiens (route 132).

 

Avertissement :

 

Les résumés suivants sont en retranscription libre, les guillemets n’ont pas été utilisés, même si on peu avoir l’impression que ce sont des extraits, le respect de ceux-ci auraient demandé le temps que je n’avais pas.

 

La recherche historique s’avère ingrate, car on ne peut jamais y mettre un point final ou faire des affirmations définitives. La présente recherche effectuée dans un laps de temps relativement court n’y échappe pas. D’éventuelles trouvailles pourraient jeter un œil nouveau à ce qui va suivre…

 

Introduction :

 

La maison d’André Désilets, dans le Haut du village, restera dans mes souvenirs comme l’endroit où pendant plusieurs années, on allait acheter notre blé d’inde, dans le petit kiosque sur le bord de la route. C’était le meilleur!

 

Mais je savais, depuis plusieurs années, que c’était également la terre du frère de mon ancêtre soit Bazile Forest, mon ancêtre propre étant Amant Forest. Les frères Forest étaient acadiens, originaires de Ménoudie, près de Beaubassin. Chose rarissime les registres de baptême de Beaubassin de cette époque ont été sauvegardés et retranscrits. Amant est né en 1742, Basile en 1748, et leur sœur Rosalie, en 1744. En 1752, suite à la destruction des établissements de Beaubassin et de ses alentours, cette famille de 2 adultes et 5 enfants est recensée parmi les réfugiés dans les environs de Shédiac, on les dit provenant de Ménoudie.

 

Leurs parents, François et Marie Josephe Girouard, décèdent à quelques jours d’intervalle en 1761 à Saint-Pierre de la Rivière-du-Sud (Montmagny). C’est là, également, qu’Amant se mariera en 1772, dans l’acte de de mariage, on le dit de la paroisse de Bécancour.

 

En janvier 1769, lors de la concession de sa terre, il est dit résident du petit Lac St-Paul. Quant à Bazile, lors de l’acquisition de sa terre en mars 1773, il est dit acadien résident au petit village. Mgr Richard mentionne une Madeleine ou Marie Anne Forest, mariée à Pierre Poirier qui serait leur sœur et une autre Madeleine Forest marié à Jean Poirier, qui serait leur cousine. Les Le Prince établis au Lac St-Paul seraient leurs cousins germains.

 

J’ai longtemps qu’effleuré l’histoire relative à Bazile et sa famille, les rencontrant ici et là au hasard de mes recherches. Lorsque Michel Martel m’a téléphoné me disant que les propriétaires actuels avaient des documents à me montrer, j’ai profité de l’occasion pour approfondir mes connaissances sur cette branche de ma famille, ce qui m’a permis de faire de belles trouvailles…

 

PRÉCISIONS :

 

Lorsque dans les actes qui suivent, on mentionne que la personne demeure au village Godefroy, on fait référence aux terres situées le long du boulevard des Acadiens actuel, dans le fief Godefroy et peut-être par la suite dans Roctaillade. Dans certains documents, on parle également, comme dans Nicolet, du «Bois des Acadiens ». Cette appellation semble plus désigner la partie située dans le fief de Roctaillade où le défrichement semble avoir commencé plus tard que dans le fief Godefroy.

 

Le village à proprement parler va se développer entre le terrain de l’église au nord-ouest et un ruisseau (cours d’eau Buisson actuel) situé au sud-est du boulevard des Acadiens et les terrains situés au sud-ouest du boulevard de Port-Royal et l’arrière des terrain de l’avenue Landry actuelle au nord-est, sur une partie des terres de Pierre Lord (du centre de Port-Royal vers l’avenue Landry) et Jean Poirier (partie sud-ouest du boulevard de Port-Royal à partir du centre de celui-ci). Jusqu’au début des années 1800, elles sont des terres comme les autres.

 

Les représentations en vue de la fondation de la paroisse sous le vocable de Saint-Grégoire en 1802 qui se sont échelonnées sur plusieurs années, vont donner le point de départ à la vente de terrain sur ce qui sera connu plus tard comme le Village de Larochelle.

 

Alors au moment de l’arpentage de cette terre à partir de 1765 et ce, jusqu’à la fin des années 1700 et début 1800, il n’y a pas de village à proprement parlé.

 

DÉFINITIONS :

 

Fief Godefroy : de la courbe du boulevard des Acadiens menant au chemin Héon, jusqu’à environ le 19 975 Boulevard des Acadiens.

 

Fief Roctaillade : environ du 19 975 boulevard des Acadiens, jusqu’à la courbe menant à Nicolet.

 

Haut du village : le boulevard des Acadiens, de l’arrière des terrains situés au sud-ouest du boulevard de Port-Royal jusqu’à la courbe menant à Nicolet.

 

Bas du village : de l’arrière des terrains situés au nord-est de l’avenue Landry jusqu’à la courbe entre le boulevard des Acadiens et le chemin Héon.

 

Le Village se situe entre les deux.

 

Terres carrées : multitude de petites terres situées entre les terres du fleuve et celles du boulevard des Acadiens.

 

 

ACTES ET DOCUMENTS CONSULTÉS D’HIER À AUJOURD’HUI – TERRE DE BAZILE FOREST – FIEF ROCTAILLADE :

 

À LIRE D’HIER À AUJOURD’HUI OU D’AUJOURD’HUI À HIER, C’EST SELON…

 

1768-11-30 :

 

Arpentage des terres d’une partie du Haut du village dans le fief Roctaillade par Jean-Baptiste Leclair, arpenteur, demeurant aux Trois-Rivières. Les 28, 29 et 30 novembre il a également arpentés les terres du bas du village et du futur village ainsi que la partie du haut du village compris dans le fief Godefroy. Aux numéros 13 et 14 on peut lire les noms et la description des terres suivantes (à lire à haute voix, les arpenteurs écrivaient au son) :

 

 

13# amable hebere       de mr Lemesme jour jes mesurez une consésion de trois arpand de fron

       basile                               apartenante a basile fores quis Relesve dforese mr normandville pour

     fores                                  onze chesnez é pour une arpan é neuf chesnes de fron des

                                                     héritiez St pole bornez au nordeste au tere non concédez

                                                     é au sudouest à jean poiriez est pour le fron au tres carez

 

14# jean

poiriez                                     Lemesme jour jes mesurez é bornez une consésion de trois

olivier                                      arpan de fron apartenante a #olivier thibodaux quis Relesve

thibodaux                             des héritiez St pole bornez au nordest a basile fore é au

bornez de                              sudoueste a jean baptiste tibodaux é par le fron au tres carez

terine

 

Analyse :

 

La terre arpentée en 1768 au nom de Jean Poirier et qui était prévue pour Olivier Thibodeau, sera finalement concédée à Pierre Marc Masson, acadien en 1771, Jean Poirier va d’ailleurs intervenir lors de la passation de cette acte et mentionné qu’il se désiste. Pierre Marc Masson va finalement vendre cette terre à Basile Forest en 1773.

 

Toujours selon le document d’arpentage ci-haut, Basile Forest avait prévu prendre la terre située au nord- est de celle qui lui sera vendu en 1773, cependant son nom a été barré et remplacé par Amable Hébert à qui elle ne semble pas avoir été concédée, car dans les contrats de Pierre Luc Masson et Basile Forest, leur terre est bornée au nord-est par les « bailleurs » soit les seigneurs.

 

Un autre détail, on dit que ces terres appartiennent déjà à ces concessionnaires. Il est malheureusement pas possible à ce moment-ci des recherches, de savoir depuis quand ces personnes sont arrivées chez-nous et si oui, depuis quand ils occupent ces terres, ni même si le terme « appartante » est seulement une façon de parler et que cela ne fait que établir un fait à ce moment précis, les actes notariés officialisant le tout, se feront attendre encore quelques années.

 

1771-08-13

 

Concession par Joseph Jutras et Jacques Duguai dit Duplessis agissant pour au nom de leur épouse, Marianne et Madeleine St-Paul, citoyens demeurant aux Trois-Rivières, héritiers du Sieur de St-Paul, leur père et seigneur en partie du fief de Roctaillade (Jean-Baptiste Godefroy, Sieur de St-Paul), à Pierre Marc Masson, acadien résident à Nicolet, d’une terre de 3 arpents de font par 30 arpents de profondeur, bornée par le front par le chemin du trait carré, en profondeur par les terres non-concédées, au sud-ouest par Jean Baptiste Thibodeau et au nord est par les dits Sieurs bailleurs. Laquelle terre avait été mesuré au nom de Jean Poirier par Jean-Baptiste Leclerc, arpenteur, le 30 novembre 1768. Jean Poirier est intervenu à la passation des présentes et s’est désisté de la dite concession en faveur du dit preneur. Celui-ci devra, entre autres, y construire une maison.

 

Acte passé aux Trois-Rivières, en l’étude du notaire Jean-Baptiste Badeau, de Trois-Rivières, le 13 août 1771 en avant-midi.

 

1773-03-29

 

Vente par Jean Baptiste Proux demeurant à Nicolet comme fondé de pouvoir de Pierre Marc Masson, à Basile Forest, acadien résident au petit village d’une terre et concession, située au fief Roctaillade, de 3 arpents de front sur 30 arpents de profondeur prenant d’un bout par le front au chemin du trait carré qui est de 18 pieds de large et d’autre bout en profondeur, aux terres non-concédées, joignant au sud-ouest, à Jean-Baptiste Thibodeaux et au nord-est, aux terres non-concédées. Prix de la vente : 27 chellings de la province que le vendeur a déjà reçus.             

 

Acte passé aux Trois-Rivières en l’étude du notaire Jean-Baptiste Badeaux, de Trois-Rivières, le 29 mars 1773 en après-midi.

 

1810-06-23

 

Donation entrevifs par Basile Forest (62 ans), cultivateur, demeurant en la paroisse de St-Grégoire et Modeste Poirier (env. 52 ans) à Joseph Forest (20 ans), leur garçon mineur et Etienne Thibodeau, beau-père du dit Joseph Forest, cultivateur du même lieu acceptant donataire pour lui, qui promet de lui faire ratifier les présentes à sa majorité. Les donateurs cède une terre et concession dans le fief Roctaillade, de 3 arpents de front sur 30 de profondeur, prenant d’un bout par le front au Chemin du trait quarré qui est de 18 pieds de large et de l’autre bout en profondeur aux terres non-concédées (terres carrées), joignant d’un côté, au sud-ouest, à Joseph Trudel père et d’autre côté, au nord-est, à François Ely, ensemble la maison, grange, étable et autres dépendances dessus construites, biens meubles, bestiaux, animaux ustensiles de ménage, outils d’agriculture etc. Les donateurs et le donataire promettent et s’obligent de vivre ensemble et en commun tels que les donateurs ont toujours vécu. Les donateurs se réservent le droit de vaquer dans la maison et les dépendances. Le donataire devra s’acquitter de certaines obligations envers les donateurs, ses frères et sœurs. On laisse entendre dans une marge, qu’il pourrait éventuellement y avoir une autre maison que le donataire pourrait construire.

 

Acte passé à Saint-Grégoire, devant Joseph Marie Crevier Duvernay, notaire résident à Nicolet, le 23 juin 1810 en après-midi.

 

1810-07-16

 

Mariage de Joseph Forest et Josephte Manseau à Saint-Grégoire (les deux ont 20 ans selon le site « Nos origines »).

 

1829-02-19

 

Contrat de mariage entre Louis Cléophas Brassard (24 ans selon le site « Nos origines »), gentilhomme de la paroisse de Nicolet, fils majeur de Louis Brassard et de feue Marie Louis Provenché, et Marguerite Forest, fille mineure de Joseph et Josephte Manseau. Il est mentionné que Marguerite a environ 17 ans.

 

1829-03-12

 

Donation entrevifs par Monsieur Joseph Forest, notable cultivateur de la paroisse de Saint Grégoire et Dame Josephte Manseau (les deux ont 39 ans) à Dame Marguerite leur fille épouse de Louis Cléophas Brassard, gentilhomme, résident la paroisse de Nicolet, de la juste moitié d’une terre située dans la dite paroisse de Saint-Grégoire dans la concession du village, de la contenance de 3 arpents de front sur 30 arpents de profondeur, ensuite elle reprend 6 arpents de même front sur environ 10 arpents de profondeur, le tout plus ou moins, bornée par devant au chemin du Roi de la dite concession et par derrière (barré illisible), joignant d’un côté au sud-ouest, à Charles Trudel et François Chabotte, fils et Victor Chabotte, et de l’autre côté, au nord-est, à Joseph Elie avec la juste et égale moitié d’une maison de pierres et dans les autres bâtiments dessus construits sur la dite terre, ainsi que la juste et égale moitié de tous les biens, mobiliers, meubles de ménage, ustensiles de cuisine, outils d’agriculture, animaux et bestiaux, chevaux, vaches, etc. On parle des obligations qu’ont contractées les donateurs envers leurs parents et beaux-parents et Brassard envers Joseph Vadeboncoeur.

 

Acte passé dans maison des donateurs dans la paroisse de Saint-Grégoire, devant le notaire Luc-Michel Cressé, notaire résident dans le village de Nicolet, le 12 mars 1829, sous sa minute 4149.

 

1829-12-10

 

Papier terrier du fief Roctaillade dressé par Antoine Zéphirin Leblanc, notaire, sous sa minute no 3151.

 

Malgré la donation ci-dessus, c’est seulement le nom de Joseph Forest qui apparaît au terrier et il en sera de même jusqu’au dépôt du cadastre officiel en 1871.

 

Au nom du Sieur Joseph Forest, cultivateur, il y a deux terres, soit celle de 3 arpents x 30 située dans la deuxième concession bornée par devant au chemin du Roi et en profondeur par le 2e terrain mentionné ci-après, joignant du côté sud-ouest à Charles Trudel et du côté nord-est à Joseph Elie, fils de François dont il est propriétaire suivant la donation de 1810. On fait référence aux autres actes de 1773 et 1771 déjà mentionné ci-haut. (Futur lot 237)

 

Et l’autre, de 6 arpents x 10, situé au terres carrées, duquel est à distraire un terrain d’un arpent et demi de front sur 3 arpents de profondeur, formant la continuation de la terre d’Alexis Desfossés que le comparant lui a cédé et abandonné par arrangement ensemble. Joseph Forest avait acquis ce terrain par un échange avec James Ellison, par contrat passé chez Jean-Emmanuel Dumoulin et son confrère notaire en date du 18 juin 1814, celui-ci l’avait acquis de Pierre Denoncour, par contrat passé chez le même notaire en date du 18 juin 1814. Celui-ci l’avait eu d’échange d’avec Joseph Lord par acte passé devant Joseph Badeaux, notaire et son confrère, en date du 5 novembre 1814 (il doit y avoir erreur sur la date), auquel le dit Joseph Lord, le dit terrain fut concédé par Louis Proulx, écuier, alors Seigneur du dit lieu, par contrat passé devant Me Nicolas-Benjamin Doucet et son confrère notaire, en date du 17 février 1812. (Probablement le futur lot 130 situé aux Terres carrées.)

 

J’ai pris la peine de mentionner tous ces actes pour démontrer les nombres de contrats qui peuvent être passés sur un même terrain en peu de temps et afin de constater que la première concession de cette terre date de 1812 date quand même tardive.

 

1830-05-15

 

Aveu et dénombrement du fief Roctaillade par Joseph Lozeau tuteur des demoiselles Marie-Josephte et Marie Louis Lozeau, fille des feus Jean-Baptiste Lozeau, écuier et Dame Marie Angèle Triganne Laflèche. Joseph Forest est mentionné possédant :

 

Une première terre de 3 arpents par 30 soit 90 arpents en superficie dont 86 sont en culture et 4 en bois debout, sur laquelle il y a 1 maison, 1 grange et 4 autres bâtiments

Une deuxième terre de 60 arpents en superficie en bois debout qui correspondant probablement au lot 130 situé aux terres carrées un peu de biais à la suite de la première terre mentionnée ci-avant.

 

Recensement de 1851 p.39, no 31 à 41

 

On voit que Joseph (62 ans) est toujours considéré que le chef de famille, on dit qu’il n’y a qu’une famille dans la maison qui est en pierres et ne comporte qu’un étage. Philippe âgé de 16 ans est dit absent. Cecil Magorty, irlandaise de 16 ans est nommé à la fin ainsi que George Duval, 19 ans, serviteur. Cecil Magorty* est une de ces orphelins irlandais qui ont été adopté par plusieurs familles de Saint-Grégoire.

 

On constate également, que la voisine Nathalie Beaudet, femme de Stanislas Trudel, voisins, est qualifiée institutrice, elle a 41 ans. Est-ce que déjà, cette date, il y avait déjà à proximité, une école comme au 20E siècle? Ordinairement, les institutrices laissent l’enseignement lorsqu’elle se marie. Peut-être que tout simplement, elle tienne à ce que l’on mentionne sa profession, même si elle ne l’exerce plus.

 

*Selon les notes de mon oncle Wilfrid Bergeron ajoutées au recensement du curé Harper en 1847, Cecil Magorty avait été adopté, en premier lieu, par madame Jean-Baptiste Rouleau puis par après, par Marguerite Forest et Louis Cléophas Brassard. Elle est devenue sœur de l’Assomption en 1859 ou environ, (les chiffres sont effacés sur le document) et elle pris le nom de Sœur St-Paul.

 

Recensement de 1861p. 248, no 6 à 14.

 

On voit que Cléophas (51 ans) est mentionné en premier. Joseph (71 ans) et Josephte (74 ans) qui est nommée Josette son épouse sont toujours vivants. Il semble qu’il n’y a toujours qu’une maison qui est en pierres, et ne comporte toujours qu’un étage. Amédée [18 ans] est absent. Julie Bellerose, 23 ans réside avec eux.

 

1861-11-20

 

Donation inter-vivas (entrevifs) par Sieur Joseph Forest, ancien cultivateur de la paroisse de Saint-Grégoire et Dame Josephte Manseau à Sieur Adolphe Brassard (21 ans selon recensement de 1871), leur petit fils, garçon majeur, cultivateur demeurant avec eux, de la juste et égale moitié indivise d’une terre située dans la paroisse de Saint-Grégoire, dans la concession du village ou 2e rang, contenant au total 3 arpents de front sur 30 arpents de profondeur, ensuite reprenant 6 arpent et demi de front sur environ 10 arpents de profondeur plus ou moins (cette dernière située aux terres carrées), bornée par devant au chemin du Roi du dit rang, et en arrière au bout de la dite profondeur, joignant, au sud-ouest, partie à Cléophas Pellerin et partie à Uldorique Poirier, et du côté nord-est, à Louis Elie, avec la juste et égale moitié de la maison en pierres et autres bâtisses et dépendances dessus construites, et la juste et égale moitié de 2 autres terrains situés aux terres carrées (un indivise et l’autre non), un autre dans le 5e rang du Township d’Aston de Saint-Pierre Célestin à prendre sur les lots 21 et 22. Donnent également les dits donateurs au dit donataire, biens, meubles, effets mobiliers, meubles de ménage, ustensiles de cuisine, outils d’agriculture, animaux, voitures, etc. tout ce qui leur appartiennent en société avec Louis Cléophas Brassard, écuier, lieutenant-colonel de milice, cultivateur et notable, leur gendre et père du donataire. Se réserve les donateurs, un terrain de 7 arpents en superficie afin de le cultiver ou bon leur semblera. Suivent les obligations du donataire envers ses frères et sœurs.

 

Intervention de Louis Cléophas Brassard et Marguerite Forest qui font donation au dit donataire, leur fils, de la moitié d’un terrain de 1.5 sur 5 arpents situé aux terres carrées.

 

Acte passé à Saint-Grégoire, dans la maison de Louis-Cléophas Brassard le 20 novembre 1861, après-midi, devant Louis Ludger Rivard, notaire [résident au Village de Larochelle], sous sa minute numéro 1931.

 

1861-11-26

 

Mariage d’Adolphe Brassard et Virginie Bourgeois (JBte et Marguerite Bergeron) à Saint-Grégoire (Index des mariages du comté de Nicolet, vol. 1, p.335)

 

1868-09-09

 

Donation par Cléophas Brassard (64 ans), Ecuier, Lieutenant-colonel de milice et notable cultivateur demeurant dans la paroisse de Saint-Grégoire, et Dame Marguerite Forest (57 ans) son épouse, à Sieur Napoléon Brassard (21 ou 22 ans selon recensement de 1871) leur fils, garçon majeur, cultivateur demeurant avec eux.

 

Donne la juste et égale moitié indivise d’une terre située dans la paroisse de Saint-Grégoire dans la concession du village ou 2e rang, contenant au total 3 arpents de front sur 30 arpents de profondeur, ensuite reprenant 6 arpents et demi sur 10 arpents de profondeur plus ou moins, bornée par devant au chemin de front du dit rang, et en arrière au bout de la dite profondeur, joignant au sud-ouest, partie à Cléophas Pellerin et l’autre partie à Uldorique Poirier, et au nord est, à Louis Hélie. Avec la juste et égale moitié des maisons* et autres bâtisses dessus construites, plus notamment, la juste et égale moitié indivise d’un terrain au terres carrées, un terrain à Saint-Célestin et un autre aux terres carrées, avec la moitié indivise de la grange dessus construite, biens, meubles, effets mobiliers, meubles de ménage, ustensiles de cuisine, outils d’agriculture, animaux, voiture, etc.

*Il semble que le singulier ait été changé par le pluriel, voir l’original.

 

Se réserve les donateurs 7 arpents de terre en superficie afin qu’ils puissent le cultiver. Le donataire devra s’ils l’exigent, donner aux donateurs, une chambre à leur choix dans la maison de pierres qu’ils habitent. Le donataire devra de plus s’acquitter de plusieurs obligations envers ses père et mère, frères et sœurs.

 

Acte passé dans la maison des donateurs, le 9 septembre 1868, en après-midi, devant le notaire Joseph Alexandre Poirier, résident au village de Larochelle, sous sa minute numéro 80.

 

1871 Recensement

 

  1. 48 2 familles distinctes no 113 et 114. La famille de Cléophas ont toujours une domestique, Julie Pellerin, 36 ans.

 

1878-11-07

 

Partage entre Amédée (35 ans), Adolphe (38 ans) et Napoléon Brassard (31 ans) frères, cultivateurs, demeurant à Saint-Grégoire de 8 lots de terre.

 

  • Saint-Célestin : lot 251, côte Saint-Joseph, 3 ½ x 18 arpents moins 1 perche de profondeur
  • Saint-Grégoire : lot 253, 5 arpents moins une perche x 30, 3e concession, sud du rang du Villlage, maison, granges-étables, etc.
  • Saint-Grégoire : lot 237, 3 x 30 arpents, 2e concession du village, côté nord, avec maisons (semble au pluriel), grange-étable, etc.
  • Saint-Grégoire : terres carrées : 6 x 10 arpents, lot 130
  • Saint-Grégoire : terres carrées : 1 ½ x 5 arpents, lot 128
  • Saint-Grégoire : terres carrées : ¾ x 25 arpents, lot 127
  • Saint-Grégoire : terres carrées : 1 ½ x 5 arpents, lot 121
  • Saint-Grégoire : terres carrées : 1 ½ x 18 plus ou moins, partie des lots 119 et 102

 

Une partie a déjà été donné à Adolphe par ses grands-parents et une autre à Napoléon par ses parents à la charge d’établir leur frère Amédée. Ils sont donc convenus de dissoudre la société entre eux et de se partager les dits lots.

 

A – Amédée et Napoléon abandonnent à Adolphe :

 

1 - La moitié indivise sud-ouest du lot 237 et s’obligent d’y bâtir pour le dit Adolphe et avec lui chacun pour le tiers en diligence, un four de briques et un édifice de 30 pieds de front sur 24 pieds de profondeur propre et convenable pour servir de hangar à grain et de remise à bois.

 

2- ½ sud-ouest du lot 130 et le lot 127

3- ½ indivise du lot 251 de Saint-Célestin

 

B- Adolphe et Napoléon abandonne à Amédée :

 

  • La moitié nord-est du lot 237
  • ½ nord-est du lot 130
  • Le lot 128
  • Le lot 121
  • ½ indivise du lot 251, Saint-Célestin

 

C- Adolphe et Amédée abandonne à Napoléon :

 

  • Le lot 253
  • Le lot 119 et partie du lot 102, avec la grange
  • Partie du lot 121, avec le droit de laisser la grange tant qu’elle durera

 

Sucrerie du lot 237 :

 

Sera exploitée, en commun, par Amédée et Adolphe.

 

Sucrerie du lot 251 Saint-Célestin :

 

Sera exploitée par Adolphe et Napoléon, tant qu’elle ne sera pas vendue.

 

Acte passé le 7 novembre 1878, après-midi, dans la demeure où vit Adolphe Brassard, en la paroisse de Nicolet?, devant le notaire George David également de Nicolet, sous sa minute numéro 13626.

 

1898-07-27

 

Vente par Sieur Adolphe Brassard (58 ans env.) à Sieur Napoléon Brassard (51 ans), son frère tout 2 cultivateurs de la paroisse de Saint-Grégoire, d’une terre de 1 ½ x 30, située dans le rang du Haut du village, du côté nord, borné par devant par le chemin de front, en profondeur au lot 130, étant la partie sud-ouest du lot 237,  borné au sud-ouest, par le lot 238 appartenant à Cléophas Pellerin, et au nord-est à Amédée Brassard, avec maison, circonstances et dépendances. La sucrerie est réservée à Amédée. Prix de vente : 1381$.

 

Acte passé le 27 juillet 1898, au Village de Larochelle [en l’étude du] notaire Joseph-Alexandre Poirier, résident au dit Village de Larochelle, sous sa minute, numéro 5259.

 

1904-05-14

 

Vente par Amédée Brassard, (env. 61 ans selon le recensement de 1861), cultivateur demeurant dans la paroisse de Saint-Grégoire, à Sieur Napoléon Gingras, aussi cultivateur de Saint-Grégoire, tout le roulant, et autres (moins ce qu’il y a dans la maison) et une terre de 1 ½ arpent de front sur 30 arpents de profondeur dans le rang du Haut du Village, du côté nord, entre Philippe Hélie au nord-est et Napoléon Brassard, au sud-ouest, avec maison et allonge en pierres, hangar, grange, étables et autres bâtisses dessus construites correspondant à la partie nord-est du lot 237 et la demi nord-est du lot 130 avec une grange dessus construite. Prix de vente 4400$ dont 1000$ payé comptant.

 

Acte passé le 14 mai 1904, en l’étude du notaire Louis Alexandre Poirier, pratiquant et résident au Village de Larochelle, sous sa minute numéro 6383. Amédée déclare ne plus être capable de signer à cause de la faiblesse de sa vue.

 

1913-10-15

 

Donation par Napoléon Brassard (66 ans env.) de la paroisse de Saint-Grégoire, et Célina Landry à Adrien (26 ans env.) et Léandre (31 ans) leur fils, tous deux majeurs et cultivateur demeurant avec eux;

À Adrien :

 

1 – La ½ sud-ouest du lot 237 qui est d’un total de 3 arpents x30, située dans le Haut du village dans la paroisse de Saint-Grégoire, borné par devant, au chemin de front et en profondeur aux Terres carrées, du côté nord-est à la ½ nord-est du lot 237, appartenant à Napoléon Gélinas et du côté sud-ouest, à Cléophas Pellerin, avec toutes les bâtisses, maison et dépendances.

 

2- Aux Terres carrées P-119 et P-102

 

À Léandre :

 

1 – Une terre de 5 arpents 4 perches sur 30 arpents, du côté sud du dit rang du Haut du village étant le lot 253, avec toutes les bâtisses sur cette dite terre.

 

Ensemble les biens, meubles que les donateurs ont présentement qu’ils devront se séparer également, sauf les outils d’ouvrier qui appartiendront à Léandre. Lorsque Léandre voudra rebâtir sa maison sur sa terre, Adrien devra l’aider et ils la rebâtiront ensemble. Adrien pourra prendre son bois de chauffage et de construction sur cette terre.

 

Les parties se proposent de continuer à vivre et demeurer ensemble à l’avenir comme par le passé. Les donateurs, s’ils veulent vivre séparément des donataires, auront toujours le droit d’avoir une chambre, à leur choix, dans la maison de chacun d’eux. Obligations des donataires envers leurs parents, frères et sœurs.

 

Acte passé en l’étude du notaire Joseph Alexandre Poirier, pratiquant et résident au Village de Larochelle, le 15 octobre 1913, sous sa minute numéro 8048.

 

1929-08-09

 

Vente par Napoléon Gingras, cultivateur de la paroisse de Saint-Grégoire, à M. Arthur Lambert, cultivateur du même lieu, une terre de 1½ arpent de front sur 30 de profondeur, rang du haut du village, paroisse de Saint-Grégoire, du côté nord du dit rang, entre Philippe Hélie et M. Adrien Brassard, avec bâtisses y érigées, étant la partie nord-est du lot 237 et la ½ nord-est du lot 130 situé aux Terres carrées avec une grange dessus érigée, 4 taures et une vache. M. Lambert semble également propriétaire du lot 256. Le vendeur se réserve le droit de laisser son foin dans la grange d’ici au mois de mai prochain. Prix de la vente : 5000$ dont 2300$ payé comptant.

 

Acte passé en l’étude du notaire Émile Courchesne, pratiquant et résident au Village de Larochelle, le 9 août 1829, sous sa minute numéro 1689, 21544.

 

1935-11-09

 

Vente par Dame Victorine Leblanc, cultivatrice de la paroisse de Saint-Grégoire, veuve de feu Arthur Lambert en son vivant cultivateur du même lieu, à Lucien Lambert son fils, cultivateur du même lieu, d’une terre de 1 ½ arpent x 30 , rang du haut du village, paroisse de Saint-Grégoire, entre Philippe Hélie et Adrien Brassard avec les bâtisses y érigées, étant la ½ nord-est du lot 237, moins ce qui a été pris pour le chemin de fer qui la traverse et la ½ nord-est du lot 130, avec une grange dessus construite, située aux Terres carrées, et joignant le dit lot 237 à son fronteau nord, 8 vaches, 2 chevaux, 5 cochons, une voiture simple, une voiture double d’hiver, 25 poules. Prix de vente : 2500$ à payer à la Commission du prêt agricole canadien.

 

Acte passé le 9 novembre 1935, en l’étude d’Émile Courchesne, pratiquant et résident au Village de Larochelle, sous sa minute numéro 2094, enr. sous le numéro 25657.

 

1954-10-27

 

Vente par Adrien Brassard (67 ans), cultivateur retiré demeurant en la paroisse de Saint-Grégoire, à Pierre Wibaut, agronome du même lieu :

 

  • Une terre dans la paroisse de Saint-Grégoire, dans le Grand rang sud-est de 2 arpents 3 per 9’ x 30 étant le lot 250.
  • ½ sud-ouest du lot 237
  • Terres carrées : le lot 129, partie sud-ouest du lot 130 et le lot 131

 

Avec toutes les bâtisses et dépendances sur les dits lots, 25 vaches à lait, 17 taures d’un an, 1 taureau, les veaux, 4 truies, 1 verrat, 2 chevaux, les instruments d’agriculture, voitures, harnais, récolte etc. Prix de vente : 19 200$ payé comptant

 

Acte passé à Montréal, le 27 octobre 1954, devant Romulus Roy, notaire à Saint-Léonard d’Aston, sous sa minute numéro 9761, enr # 42 238. (Pourquoi à Montréal?)

 

1964-09-11

 

Vente par Lucien Lambert, époux de Gabriella Richer, décédée le 1er avril 1963, cultivateur demeurant en la paroisse de Saint-Grégoire, à Maurice Laplante, cultivateur demeurant en la paroisse de Sante-Monique, d’une terre étant la ½ nord-est du lot 237 contenant 1 ½ arpent x 30 bornée par devant à la route 3, par derrière à Roger Richard, au sud-ouest à Pierre Wibaut et au nord-est à Roger Richard, avec toutes les bâtisses moins le terrain pris pour le chemin de fer et celui exproprié pour l’élargissement de la route 3, et la ½ nord-est du lot 130 situé aux Terres carrées. Tout le roulant que le vendeur possède actuellement sur la dite terre comprenant un tracteur, des machines et machineries, le foin et les récoltes moins le foin déjà vendu. La maison est datée de 1946 selon certaines informations. Prix de vente : 12 000$ dont 3000 payé comptant.

 

Acte passé le 11 septembre 1964, devant Jean-Eudes Roy, notaire à Nicolet sous sa minute numéro 3074, enr #54092.

 

 

1967-04-27

 

Vente par Pierre Wibaut, photographe professionnel demeurant à Nicolet à Maurice Laplante, cultivateur demeurant en la paroisse de Saint-Grégoire :

 

  • la ½ sud-ouest du lot 237, de 1 ½ x 30 arpents, bornée au nord-est par le chemin, en profondeur par l’acquéreur, au nord-est par l’autre moitié du lot 237 appartenant à l’acquéreur et au sud-ouest par le lot 238, avec maison (réaménagée en 1955 selon certaines informations), grange-étable comprenant nettoyeur d’étable et autres bâtisses dessus construites. À distraire, le terrain de la voie ferrée.

 

  • Le lot 238 de 2 arpents x 30, borné en front, au sud-est, par le chemin, en profondeur au nord-ouest, par l’acquéreur, au nord-est par la terre ci-dessus décrite, au sud-ouest par Yvonno Désilets, moins le terrain de la voie ferrée. Prix de vente : 19 000$

 

Acté passé le 27 avril 1967 à Nicolet, devant Jean-Eudes Roy, notaire, sous sa minute 4773, enr. #58 000.

 

1970-04-17

 

Vente par Maurice Laplante, cultivateur demeurant à Saint-Grégoire à Jacques St-Jean, pêcheur, d’un terrain-emplacement connu comme une partie du lot 237, mesurant 1 ½ arpent x 132 pieds et demi, borné par devant au sud-est par la route 3, en profondeur et au nord-ouest par une autre partie du lot 237 appartenant au vendeur, au nord-est par Roger Richard et au sud-ouest l’autres moitié du lot 237 appartenant à Pierre Wibaut, avec maison et remise. Prix de vente : 6000$ dont 4000$ payé comptant.

 

Acte passé le 17 avril 1970, à Nicolet, devant Pierre Martel, notaire, sous sa minute 276, enr# 62 875.

 

1973-02-20

 

Vente par Maurice Laplante, représentant demeurant à Trois-Rivières-Ouest à Alfred Deshaies, cultivateur et boucher, demeurant actuellement à Trois-Rivières-Ouest :

 

1               Aux terres carrées, la ½ nord-est du lot 130 et le lot 132

2 -            3 arpents 9’ x 30 étant la moitié nord-est du lot 237 moins le terrain de la voie ferrée, le terrain vendu par Maurice Laplante à Jacques St-Jean le 17 avril 1970 enr. sous le numéro 62875 avec maison et remise mesurant 1 ½ arpent x 132 pieds ½.

3 -            Le lot 238 moins le terrain de la voie ferrée et celui que le vendeur se réserve.

4-             Équipements, nettoyeur d’étable, buvettes, compresseur de la trayeuse, monte-balles, herse à disques.

 

Avec la maison et autres bâtisses construites sur les terres vendues. L’acheteur devra respecter le bail existant avec Roger Harvey, avec le droit de percevoir le loyer à compter du 1er avril 1973. Prix de vente : 25 000$, dont 8706,96$ payé comptant.

 

Acte passé le 20 février 1973, à Nicolet, devant Jean-Eude Roy, sous sa minute numéro 8361, enr# 67818.

 

1978-07-25

 

Vente par Alfred Deshaies, cultivateur demeurant à Saint-Grégoire à André Désilets, cultivateur de Saint-Grégoire et Micheline Cyrenne, institutrice, son épouse, demeurant à Saint-Grégoire

 

1-             Aux terres carrées : ½ nord-est du lot 130 et le lot 132

2-             Le lot 237 de 3 arpents x 30 moins à distraire le terrain de la voie ferrée, celui de Jacques St-Jean et le lot 237-1.

  • Le lot 238 moins le terrain de la voie ferrée et celui que se réserve Maurice Laplante, le lot 238-1 et une autre partie du lot 238, avec maison et dépendances. Prix de vent : 30 000$.

 

Acte passé le 25 juillet 1978, à Saint-Grégoire, devant André Levasseur, notaire sous sa minute numéro 805, enr.# 81 110.

 

2020-10-28

 

Vente par André Désilets et Micheline Cyrenne, demeurant au 20 550, boulevard des Acadiens à Chantal Robert et Daniel Boudreau de St-Amable du lot 2 944 463 du cadastre du Québec (autrefois connu comme une partie de la partie sud-ouest du lot 237 et le lot 237-1 du cadastre de la paroisse de Saint-Grégoire, avec la maison 20 550, boulevard des Acadiens, dans laquelle les vendeurs demeurent.

 

Acte passé le 28 octobre 2020, à Chambly, devant Daour Diaw, notaire à Saint-Jean-sur-Richelieu, notaire, sous sa minute numéro 1969, enr# 25 805 620.

 

 

Terre de Basile Forest

 

RÉCAPITULATION DES DOCUMENTS

1768-11-30 Arpentage au fief Roctaillade de 3 arpents par 30, le nom d’Oliver Thibodeau est barré est remplacé par Jean Poirier, la terre voisine au nord-est est au nom de Basile Forest (20 ans) mais son nom est également barré et remplacé par Amable Hébert.

1771-08-13 : Concession par Joseph Jutras et Jacques Duguay Duplessis, au nom et agissant au nom de leurs épouses respectives, Marianne et Madeleine St-Paul héritières de leur père, en son vivant, seigneur en partie du fief Roctaillade, d’une terre de 3 arpents sur 30 entre Jean-Baptiste Thibodeau sud-ouest et aux Sieurs bailleurs, au nord-est, à Pierre Marc Masson, acadien, résident à Nicolet. Intervention de Jean Poirier qui se désiste au profit du dit preneur.

1773-03-29 Vente par Jean-Baptiste Proux comme fondé de pouvoir de Pierre Marc Masson, acadien à Basile Forest (24 ans), acadien résident au petit village Godefroy, d’une terre de 3 arpents sur 30, dans le fief Roctaillade entre Jean-Baptiste Thibodeau au sud-ouest et au nord-est aux terres non-concédées.

1779-02-08 Mariage à Bécancour de Basile Forest (30 ans) et Modeste Poirier (21 ans selon le site « Nos origines ».

1810-06-23 Donation par Basile Forest (62 ans) et Modeste Poirier (52 ans), à Joseph (20 ans), leur fils mineur, d’une terre de 3 arpents sur 30 entre Joseph Trudel au sud-ouest et François Ély au nord-est, avec maison, grange, étable et autres dépendances.

1810-07-16 Mariage à Saint-Grégoire, de Joseph Forest (20 ans) et Josephte Manseau, (20 ans).

1829-02-19 Contrat de mariage entre Marguerite Forest, fille de Joseph Forest et Josephte Manseau et Louis Cléophas Brassard, gentilhomme, lieutenant-colonel de la milice.

1829-03-02 Mariage à St-Grégoire de Marguerite Forest (17 ans) et Louis-Cléophas Brassard (24 ans).

1829-03-12 Donation entrevifs par Joseph Forest (39 ans) et Josephte Manseau (39 ans), à leur fille Marguerite Forest, épouse de Louis-Cléophas Brassard, gentilhomme demeurant en la paroisse de Nicolet, d’une terre de 3 arpents par 30 et son prolongement ou environ dans les terres carrées de 6 arpents par 10, entre Charles Trudel et François Chabotte, fils de Victor au sud-ouest et Joseph Élie, au nord-est avec la juste moitié d’une maison de pierres et autres bâtiments. Diverses obligations devront être remplies par les donataires.

1829-12-10 Papier terrier du fief Roctaillade au nom de Joseph Forest.

1830-05-15 Aveu et dénombrement du fief Roctaillade au nom de Joseph Forest (40 ans) mentionnant une terre de 3 arpents par 30, 1 maison, 1 grange; 4 autres bâtiments.

1851 Recensement 1 seule maison en pierres

1861 Recensement 1 seule maison en pierres

1861-11-20 Donation par Joseph Forest (71 ans) et Josephte Manseau (71 ans) à Adolphe leur petit-fils demeurant avec eux, de la juste et égale moitié indivise d’une terre de 3 arpents sur 30, d’une autre terre de 6 arpents sur 10, avec la juste moitié dans la maison de pierres et autres bâtisses dessus construites.

1868-09-09 Donation par Cléophas Brassard (64 ans) , écuyer, lieutenant-colonel de milice et notable cultivateur demeurant en la paroisse de Saint-Grégoire et Dame Marguerite Forest (57 ans) son épouse, à Sieur Napoléon Brassard, leur fils, garçon majeur demeurant avec eux, de la juste et égale moitié indivise d’une terre de 3 arpents sur 30, d’une autre terre de 6 arpents sur 10, avec la juste moitié des maisons et autres bâtisses dessus construites. Le donataire devra donner aux donateurs s’ils l’exigent, une chambre à leur choix dans la maison de pierres qu’ils habitent actuellement. Suivent les obligations que devra remplir le donataire envers des frères et sœurs.

1871 – Établissement du cadastre officiel, cette terre de 3 arpents sur 30, sera désormais connue sous le numéro 237 pour le cadastre de la paroisse de Saint-Grégoire.

1878-11-07 Partage entre Amédée (36 ans) Napoléon (31 ans) et Adolphe (38 ans) Brassard, frères enfants de Cléophas Brassard et Marguerite Forest. À noter que cet acte est dit passé dans la demeure d’Adolphe à Nicolet? (à partir de ce point, seule la terre connue comme le lot 237 3 arpents sur 30 sera analysée.)

Partie sud-ouest 1 ½ x30 arpent

Partie nord-est 1 ½ x30 arpent

Adolphe Brassard

Amédée Brassard

1898-07-27 Vente par Adolphe à Napoléon son frère, avec maison, circonstances et dépendances.

 

 

1904-05-14 Vente par Amédée (62 ans) Brassard à Napoléon Gingras tous deux cultivateur de la paroisse de Saint-Grégoire avec maison en pierres et allonge, hangar, granges, étables etc.

1913-10-15 Donation par Napoléon Brassard (66 ans) et Célina Landry à Adrien (26 ans) (1/2 lot 237) avec toutes les bâtisses, maison et dépendances et Léandre (31 ans) leurs fils (lot 253)

 

 

1909-08-09 Vente par Napoléon Gingras à Arthur Lambert, tous deux cultivateurs de la paroisse de Saint-Grégoire, de cette partie du lot 237 avec les bâtisses dessus érigées.

 

1935-11-09 Vente par Victorine Leblanc agricultrice, veuve de feu Arthur Lambert à Lucien son fils, tous deux de la paroisse de Saint-Grégoire, avec les bâtisses y érigées.

1954-10-27 Vente par Adrien Brassard, (67 ans), cultivateur retiré à Pierre Wibaut, agronome, tous deux de la paroisse de Saint-Grégoire, avec toutes les bâtisses, certains animaux et appareils d’agriculture.

 

 

1964-09-11 Vente par Lucien Lambert de la paroisse de Saint-Grégoire, à Maurice Laplante, de la paroisse de Sainte-Monique, tous deux cultivateur, avec toutes les bâtisses y érigées.

1967-04-27 Vente par Pierre Wibaut, photographe professionnel, demeurant à Nicolet à Maurice Laplante, cultivateur de la paroisse de Saint-Grégoire, avec maison, grange, étables, comprenant nettoyeur d’étable et autres bâtisses.

 

 

1970-04-17 Vente par Maurice Laplante cultivateur de la paroisse de Saint-Grégoire à Jacques Saint-Jean, pêcheur, d’un terrain de 1 ½ x 132 ½’ avec maison et remise. (P-lot 237)

1973-02-20 Vente par Maurice Laplante, représentant, demeurant à TRO, à Alfred Deshaies, cultivateur et boucher, demeurant aussi à TRO, 3 arpents 9’ x 30 partie du lot 237, avec maison et autres.

1978-07-25 Vente par Alfred Deshaies cultivateur de Saint-Grégoire à André Désilets, cultivateur et Micheline Cyrenne, institutrice, également de Saint-Grégoire, 3 arpents x 30, avec la maison et autres bâtisses dessus construites.

2020-10-28 Vente par André Désilets et Micheline Cyrenne demeurant au 20 550, boulevard des Acadiens à Saint-Grégoire, à Chantal Robert et Daniel Boudreau de Saint-Amable du lot 2 944 463 du cadastre du Québec correspondant aux lots P-237 et 237-1 avec entre autre la maison portant l’adresse 20 550, boulevard des Acadiens.

 

 

 

HYPOTHÈSES – DATE DE CONSTRUCTION DE LA MAISON SITUÉE

AU 20 550, BOULEVARD DES ACADIENS

 

Indices :

 

  • Murs en pièces sur pièces équarris à la hache, très courant mais bien exécutés
  • Structure de toit simple en A, recouvrement en larges planches horizontales (12’’ et plus), en bardeaux de cèdre puis en tôle.
  • La structure du toit est très propre, aucune trace d’accumulation de fils d’araignée devenu noir
  • Un seul trou central pour la cheminée
  • Aucune trace de scie circulaire
  • Couleur tirant sur le rouille comme le pin rouge.
  • Présence de pièces de bois donnant une courbure à la base de la toiture, coupés lors de la rénovation. Ces pièces sont sciées et non équarries à la hache
  • Plancher du grenier en planches de 9 pouces environ
  • Seulement une partie du 2e étage est finie
  • Escalier centrale difficile à datée, la rampe peut datée des années 1860
  • Possibilité qu’une ou des ouvertures du devant aient été bouchées et déplacées
  • La cuisine d’été peut datée des années 1860
  • Les poutres du plafond de la maison ont été recouvertes
  • Curiosité : le sous-plancher de la maison est fait de pièces de bois brutes de 3’’x5’’
  • La cave a été recreusée, pas de trace de base de foyer, le solage de pierres a été cimenté à l’intérieur, je n’ai pas pu voir l’extérieur à cause de la neige.

 

 

1ÈRE MAISON : (emplacement indéterminé)

 

Arpentage 1768 : Basile Forest est mentionné comme éventuel voisin nord-est de la terre de la terre qui lui sera effectivement vendu en 1773. Il ne se mariera qu’en 1779 à 30 ans. À cette date, il est fort probable qu’une maison est déjà construite afin de recevoir son épouse et ses futurs enfants. Depuis l’arpentage des terres du Haut du village, il s’est passé plus ou moins 11 ans, il serait intéressant de savoir ce qu’il a fait pendant tout ce temps. À cette date, on peut difficilement penser à une maison en pierre.

 

1810 : Lorsque Basile Forest et Modeste Poirier font donation à son fils Joseph qui n’a alors que 20 ans, la maison en fait partie, cependant, on ne mentionne pas de détails sur celle-ci.

 

2e MAISON : (partie nord-est confirmé par l’acte de 1904)

 

1829 : Lorsque Joseph Forest et Josephte Manseau font donation à leur fille Marguerite leur fille (17 ans) et Louis Cléophas Brassard (24 ans), la maison transmise est dite « en pierres ». Aucune autre maison n’est mentionnée. Il se construira au moins 3 autres maisons de pierres toute apparentées à la famille Hébert vers le nord-est en allant vers le village, cependant, la date de leur construction n’est pas connue pour le moment. Il est difficile de savoir à quel moment précis, celle de Joseph a été construite. On peut se demander qu’est-ce qui arrive à la 1ère maison. (Démolition et récupération des pièces, transformation en hangar à grain…), la dernière mention concernant cette maison de pierres est en 1904 lorsqu’Amédée Brassard vend à Napoléon Gingras.

 

3e MAISON : (partie sud-ouest)

La 3e maison apparaît dans les actes, entre 1861 et 1868, soit dans l’acte de donation par Louis-Cléophas Brassard et Marguerite Forest à Napoléon, leur fils, c’est fort probablement la maison située aujourd’hui au 20 550, boulevard des Acadiens. Les recensements 1851 et 1861 confirment qu’il n’y a qu’une maison et qu’elle est en pierres. Malheureusement, le recensement de 1871 ne donne pas cette information. Cependant, on y voit bien que les familles de Louis Cléophas et d’Adolphe Brassard sont considérées comme 2 entités distinctes. Cette maison sera rénovée vers le début ou le milieu du 20e siècle, 1955 selon certaines informations.

 

VOICI QUELQUES HYPOTHÈSES :

 

1ère hypothèse : la maison a été construite entre 1861 et 1868 et réaménagée au cours du 20e siècle.

 

2e hypothèse : cette maison est celle qui existait avant la maison de pierres en 1929, soit la 1ère de Basile ou une suivante, elle a servie de bâtiment accessoire pendant plus de 30 ans et a été récupérée après avoir changé le plancher et la toiture car ceux-ci sont plus récents.

 

3e hypothèse : cette maison provient d’une autre terre et a été déménagée à cet endroit et il est donc impossible à moins de trouver un acte mentionnant ce fait d’établir une date.

 

CONCLUSION :

 

Malheureusement comme dans bien des cas, on ne peut répondre de façon certaine à la question : quel âge a cette maison? Seule une comparaison des tests de dendrochronologie sur la structure, sur les murs dont on est plus certains qui n’ont pas été touchés et également sur les autres composantes que l’on sait plus récentes pourraient répondre à cette question.

 

Recherche effectuée au cours du moins de décembre et janvier 2022-2023

Michèle Forest

03-02-2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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