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Segment-0, lien vers la Faq #18 / catégorie général / qui est le premier contact que j'ai eu avec cette maison.
Segment-1, Le démontage structural de la maison en décembre 2015
Segment-2, Remontage structurel de la maison, sur le territoire du village voisin : St-Raphael (de Bellechasse)

 



 

 

Je vous présente une belle maison de pièce sur pièce et un beau projet de restauration, qui a patienter pendant 10 ans, avant de se réaliser.

Grandeur du carré de maison de de 32 x 28 pieds, construite probablement en 1772.

 

LA MAISON LAPOINTE, du village de St-François de Montmagny..

 

Bernard, descendant de quelques générations Lapointe, qui se sont succédés dans cette maison de ferme, m'a contacter en 2008, pour me faire inspecter la maison familiale qu'il avait acquis quelques années auparavant. La maison éatit abandonnée, inhabitée depuis longtemps, et servait de hangar derrière un bungalow des années 1970, construit en face de la maison.

Bernard avait la tenace intention de retaurer cette maison, ailleurs sur un autre terrain. Il m'a appeler en 2008 pour me parler de se4s intentions.

 

 

 

J'ai inspecter la maison en 2008, et j'ai créer une FAQ sur celle-ci à cette époque (Faq / catégorie générale / article #18).

Je vous invite à utiliser le lien du Segment-0, au haut de cette page, pour voir des photos de la maison, avant le début des travaux de curetage.

 

 

 

 

Par la suite, Bernard m'a recontacter en 2015, pour prendre en charge et superviser, le démontage et le remontage structurel de son "rêve" ancestral.

 

Ce dossier de la maison Lapointe, raconte en image et en texte, ce chantier de décembre 2015.

 

 



 

 

Voici une photo ancienne du 20 ième siècle, de la ferme de la maison Lapointe.

 

 

 

 



 

 

 

Voici quelques photos de la maison en 2008, abandonnée

 

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 La maison servait de hangar

 

 

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 une vue du grenier





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Une cuisine d'été-hangar, avec cheminée de pierre et âtre, bâtiment plus jeune que la maison (milieu 19ième siècle), était accolée à l'ouest de la maison.




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 L'âtre de cuisson, chaulée en blanc-chaux, avec sa potence prête à recevoir la chaudronnée, était encore sur place.

Témoin authentique, d'une façon de vivre dans un passé lointain.

 

 



 

Le chantier de démontage de la maison en décembre 2015

 

 

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 5 = l'arrière de la maison cureté prêt au démontage.

On remarque que dans ce type de carré de pièces, il n'y a pas de poteaux verticaux majeurs dans le centre des murs,

ce sont, comme on peut le voir dans le haut du mur de ces photos-5-6-7- de longues pièces qui courent d'un bout à l'autre de la maison.

 

 

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 Coins de murs en queues d'arondes.

 



 

 

 La cheminée de pierre avec son âtre et son four à pain situé à l'arrière de l'âtre.

 

 

 

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 Comme on le voir sur la photo ci-haut #3, il y avait un hangar d'accolé sur la maison à l'Ouest.

Dans ce hangar il y avait encore une cheminée de pierre avec son âtre à la base.


On peut constater l'appareillage (appareillage = la technique d'ajustement des pierres entre elles, dans une maconnerie quelconque, ici c,est une maçonnerie traditionnelle) des pierre de cette cheminée sur les photos suivantes.

 

 

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 Tout au fond de l'âtre, il y avait la porte de fer, pour accéder au four à pain qui était jadis maçonné à l'arrière de la cheminée.

 

 

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 11 = dans le haut de la cheminée, le bandeau de pierre, pour faire égouter le ruissellement de pluie plus loin que le corps de la cheminée.

 

 

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12 = le linteau du haut du trou de l'âtre est composée d'une grosse pièce de bois dur de chêne.

 

 

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15= la plaque de ciment adossé à l'arrière de l'âtre prend la place  du four à pain qui se situait autrefois à cet endroit.

 

 

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L'appareillage des pierres, bien fait avec des calles de pierre, qui se tient tout seul sans ciment de chaux, ou presque pas.

 

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 La charpente de toit de cette maison, a été taillée par un très habile charpentier, d'une grande précision.

Les assemblages entre les pièces de bois de la charpente de toit, s'assemblent au quart de poil ...

 

 

 

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 Le numérotage de la charpente de toit et des murs est marqué avec un crayon à mine rouge.

J'ai déjà vu ce type de numérotage avec le même type de crayon sur la maison Arseneault de Ste-Eulalie.

Par contre cette maison Arseneault avait son ancien numérotage griffé et le nouveau en rouge, qui prouve un déménagement ultérieur de la maison.

 

Ce type de crayon semble dater du 19ième siècle, quand ???, je ne sais pas. Si quelqu'un peut m'instruire j'aimerais bien savoir.

 

Il n'y avait pas d'autres numérotages griffé sur les pièces et poutres de cette maison, comme normalement.

 

Il y a un écrit sur un mur de la maison (voir photo #35 ci-bas) qui indique que la maiuson semble avoir été construite en 1772.

 

Ce lettrage rouge par contre, ne vient pas de 1772, serais-ce que la maison a déjà été démontée et remontée sur le site actuel ??

 

 

 

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 24 = voici les même numérotages sur les pièces de mur.

 

 

 

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 Photos 27-28, des rangs d'étoupes de lin ont été déposés entre les rangs de pièces lors de l'érection des pièces de murs une sur l'autre.

Contrairement à d'autres situations, oü, l 'étoupe est enfoncée entre les pièces de mur, une fois que les murs sont érigés.

 

 

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 28 = le ciment de chaux qui jointait les entre pièces de l'intérieur, s'agrippe sur les filasses d'étoupe, on voit ici qu'il s'agrippe encore très bien, quelques 200 ans plus tard.

 

 

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 31 = Bernard le proprio. de la maison, solide gaillard, travailleur acharné, qui réalise son rêve qui était en préparation depuis 10 ans.

 

 

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32 = on voit le mur façade qui a été ossaturer au 20ième siècle, en 2x4 parce que cette partie de mur avait pourrie, suite à l'abandon de l'entretien de la maison pendant plusieurs années au milieu de 20ième siècle.

 

 

 

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 Divers journaux collés sur les murs de pièces.

Tapisserie de pauvres.

Ici 1866

 

 

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 35 = ici écriture à la plume d'encre noire, qui dit que la "maison a été fait le 12 aout 1772".

 

 

 

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38 = morceau de tapisserie simple sur journal.

 

 

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 Bernard, bien fier de la récupération de la maison d'une partie de ces ancêtres.

 

 

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 40 = en veux-tu de l'étoupe de filasse de lin, y'en avait en masse.

 

On a ramasser des échantillons comme artéfacts qui seront exposés dans la maison, dans un "cadre de mur" à cet effet.

 

 

 

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Voilà le démontage achève, il ne reste que les lambourdes et soles à ramasser.

Le vieux solage de pierre, permettant une cave basse, à très bien fait sa job de soutien de la maison pendant tout ce temps.

Plusieurs pierre seront récupérées, pour refaire la maçonnerie de la cheminée centrale de pierre, qui trônait à l'origine dans la maison.

 

 

 

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