Faq : Les Travaux INTÉRIEURS

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Suite à l'article #45a, qui montre une malheureuse façon d'isoler un toit en cathédrale par l'intérieur,
je vous présente dans cet article 45b, une bonne façon de faire ce travail.

 

Cette façon de faire ne permettra pas de garder quoi que ce soit, APPARENTS DE L'INTÉRIEUR, de l'ancienne charpente de toit (chevrons, pannes) et de l'ancienne planches de toit.


Par contre ces éléments architecturaux anciens seront PRÉSERVÉS, sans être altérés ni beurrés d'Isolant pulvérisé et seront accessibles dans le futur, lorsque la décision sera prise de procéder à l'isolation du toit PAR L'EXTÉRIEUR, ou lorsque d'autres générations deviendront prorpiétaire du bâtiment et voudront découvrir l'ancien toit INTACTE.

 

Cette future isolation par l'extérieur, demeure la meilleure alternative d'isolation du toit,
lorsque l'on veut le garder en cathédrale à l'intérieur avec tous ses éléments anciens exposés.

 

Comme exemple qui suit, nous parlons d'une maison de pierre, nord de Montréal, avec pente de toit faible d'environ 11/12.

Voici la technique d'isolation intérieure employée:

 



Curetage de l'étage complété.

 

Photo-1

 Sur photo-1 et 2, après avoir démoli les anciennes chambres à l'étage de la maison, on voit la charpente de toit et sa planche d"origine.

Les murs de pierre des pignons, et le haut des mur de pierre ... (appelés :  "LE SURCROIT" ) ... longitudinaux du bâtiment, qui reçoivent la base des chevrons de la charpente  du toit Néoclasaique du 19ième siècle.

 

 

 

Photo-2

 

Sur photo-2,

Malheureusement les entraits retroussés originaux qui relient les systèmes de fermes de toit composé de 2 chevrons chacun, on été enlevés à l'époque de la création des chambres, et remplacés par ces 2x8 modernes positionnés plus haut sur les fermes pour donner de la hauteur aux chambres.

Ces  madriers modernes, seront remplacés plus tard par de vraies poutres.

 

 



 

 Première étape de l'ossature.

 

Photo-3

 Sur photos-3 à 6, première étape de la construction de l'ossature, destinée à recevoir l'isolation.

 

On commence par latter sur la face INTÉRIEURE des chevrons. On ne verra plus ces chevrons, ni leur face intérieure et l'espace qui demeurera SOUS les lattes, servira de chambres d'air froide ventilée par les larmiers et le faîte.


SUR LES LATTES, on met une feuille d'aspenite (ripe pressée) pour recevoir l'isolant, et pour que celui-ci ne beurre pas les matériaux anciens de toit (chevrons et planches de toit).

 

On remarque que dans le cas de cette toiture de maison de pierre, la pente est faible et les chevrons ont courbés avec le temps vers l'intérieur.
On a ajouté des jambes de force, sous chaque chevrons, telles jambes de force appuyées au plancher sur les solives de plafond du rez de chaussée.

Ces jambes de forces sont harnachées aux chevons par plaques de métal boulonnées.
Le tout sera cacher plus tard, par un murêt  qui sera construit dans cette partie basse du toit, pour donner du rangement ( un galteau, ou galetas, ou ravalement, selon les anciens termes).

 

 

Photo-4

 

Photo-5

 

 

Photo-6

 Sur photo-6 :


Ici l'installation des lattes sur chevrons et des panneaux d'aspenite, est complétée.

On remarque au faîte du toit, que l'on a  crée un mini grenier de faîte, qui recevra la ventilation du toit qui se produira sous l'aspenite et l'expulsera dehors soit par un faîte de tôle ventilé, ou soit par l'installation de maximun.

Ce mini-grenier est ossaturé en 2x10 pour pouvoir pulvériser plus épais d'isolant. Ce faîte sera l'endroit qui accumulera le plus de chaleur, l'épaisseur de l'isolant est important.

Ce mini-grenier permettra également de poasser du fillage électrique si l'on veut avoir du luminaire (ou ventilateur de propagation-diversion de chaleur) qui descend du faîte.

 

La deuxième étape de l'ossature, consistera à installé des 2x3 sur le plat aux 3 pieds à l'horizontal et des 2x4 sur le champs à la verticale sur ces 2x3. (illustré sur la photo-6 par les frlèches jaunes)

De cette façon l'uréthane pourra aller SOUS les 2x4, éliminant ainsi beaucoup de ponts thermiques.

On aurait pu également épaissir davantage l'isolant et couper les légers ponts thermiques qui se produisent entre le contact des 2x4 et 2x3, en intercallant sous les 2x4, aux joints des 2x3, des petits carreaux de styrofoam extrudés de 1 ou 2 pouces d'épaisseur. Ceci implique de longues vis pour fixer le 2x4 aux 2x3.

 

 



 Deuxième étape de l'ossature.

 

 

Photo-7

 Sur photo-7 à 10, l'ossature en 2x3 et 2x4 se poursuit.

 

Photo-8

 

Photo-9

Sur photo=9, on remarque que sur le versant de toit arrière, l'ossature a été faite avec du 2x6 au lieu du 2x4, probablement pour donner une épaisseur d'isolant plus forte sur ce versant, ou corriger une courbure de vieillesse sur ce versant.

 

On voit un blochet métallique, harnacnant la sablière interne du haut des murs à la solive centrale de la maison.

 

Photo-10

 

 

 



 La pulvérisation de l'isolant, dans l'ossature.

 

 

 

Photo-11

 Sur photos-11 à 13, la pulvérisation de l'isolant (uréthane) dans l'ossature.

 

 

Photo-12

 

 

 

Photo-13

 On voit au faîte des photos 12 et 13, le mini grenier expliquer sous la photo-6, dont je reproduit le texte ici :

On remarque au faîte du toit, que l'on a  crée un mini grenier de faîte, qui recevra la ventilation du toit qui se produira sous l'aspenite et l'expulsera dehors soit par un faîte de tôle ventilé, ou soit par l'installation de maximun.

Ce mini-grenier est ossaturé en 2x10 pour pouvoir pulvériser plus épais d'isolant. Ce faîte sera l'endroit qui accumulera le plus de chaleur, l'épaisseur de l'isolant est important.

Ce mini-grenier permettra également de poasser du fillage électrique si l'on veut avoir du luminaire (ou ventilateur de propagation-diversion de chaleur) qui descend du faîte.

 



 Le remplacement des entraits.

 

 

 

Photo-14

 Sur photos-14 à 17,

On remplace certains  entraits de 2x10 par des poutres. Ce travail aurait dû se faire avant la pulvérisation, mais dans ce cas-ci des contraintes de planifications et une décisionnel tardif de faire diparaître ces laideurs d'entraits modernes en 2x10, ont empêcher de faire ce travail de remplacement en temps et lieu.

On peut voir sur cette photo dans le creusage de l'isolant autour des joints d'entraits-chevrons, l'épaisseur de l'isolant (environ 5 à 6 pouces) et les vieux matériaux du toit en dessous, intactes et protégés pour le futur.

 

Photo-15

 

 

Photo-16

 

 

Photo-17

Photo-17,

Harnachement du nouvel entrait en poutre, au chevron et solidifier par plaque de fer boulonnée. Le tout sera caché dans la chambre froide de ventilation du toit et dans l'isolant.

 

 

 



 La finition.

 

 

Photo-18

 Photos-18-19, la finition du toit commence.

Cette finition est au goût de chacun, certains préfèrent du bois naturel, d'autres du crépi, d'autres du bois peint. Peut importe.

Ici on a opter pour du bois léger peint en blanc pour la clarté des lieux.

N'importe quelle finition n'a pas d'incidence sur la conservation intelligente du bâtiment historique, c,est juste une décision de goût personnel.

Tout est réversible et changeable. L'important c'est que l'isolation en dessous, a été fait avec logique et respect du bâtiment pour le léguer aux générations à venir, intacte.

 

 

Photo-19

 

 Ce genre d'action d'isolation par l'intérieur, coupe tous les ponts thermiques et est une intervention réversible, qui peut s'enlever n'importe quand et n'altère pas l'intégritée  des matériaux originaux du toit de cette maison du milieu du 19iéme siècle.

 

 

 

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