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Segment-1, Vues de la maison, à l'extérieur, lors de sa prise en charge de récupération, en novembre 2022
Segment-2, Vues de la maison, à l'intérieur, avant les étapes de curetage. Beaucoup d"éléments anciens encore sur place.
Segment-3, Le curetage du rez de chaussée.
Segment-4, Le curetage de l'étage.
Segment-5, Le curetage extérieur.
La maison est remarquablement demeurée "dans son jus",
de plusieurs matériaux anciens, provenant de la "rénovation",
du dernier quart du 19ème siècle.
Ces matériaux anciens de près de 140 ans,
côtoient des matériaux d'un 70-100 ans, provenant de quelques rénovations,
provenant de la première moitié du 20ème siècle.
Il y a beaucoup de matériaux, de vibrations
et de"vies" anciennes, qui "parlent" encore à l'intérieur de la maison.
Découvrons ça ensemble dans ce segment-2.
La cuisine d'été
-1
1= En entrant dans la cuisine d'été par la porte arrière
on remarque que cette partie du bâtiments, est à matériaux de finition cloués à clous rond.
Bâtiment probablement construit, plus tard que le carré principal de la maison.
Par la trappe du grenier, au plafond, j'ai observé qu'il s'agit d'une structure de murs, à poteaux (à claire-voie),
comme la structure de l'intérieur d'une grange.
Petit comptoir à évier du milieu du 20ème, de même construction que la finition des murs
-2
2 = Le mur arrière de la cuisine d'été, présente une petite porte dans la coin Nord-Est,
c'est la laiterie : C'est le petit bâtiment que l'on voit en saillie du mur arrière à l'extérieur.
C'est le réfrigérateur des aliments en hiver.
Le garde manger des cannages etc., probablement construit en même temps que la finition actuelle de la cuisine d'été.
-3
3 = On voit l'intérieur de cette laiterie.
L'ambiance est encore bien vivante du temps du remisage"au frais" des victuailles.
Des petites ouvertures dans les murs, avec de petits panneaux en bois, coulissants,
permettent de ventiler la place et de contrôler la température des lieux.
Les murs de cet endroit sont isolés, et souvent, on y conservait une certaine température ambiante modérée l'hiver,
en laissant régulièrement sur place, une chaudière au sol, avec de la braise chaude dans la chaudière.
L'intérieur de la maison principale au rez-de-chaussée.
---- Nous verrons sur les photos suivantes, que l'intérieur de la finition en bois de la maison au rez-de-chaussée,
nous parvient en majorité, d'une rénovation probable du dernier quart du 19ème siècle, (je dirais entre 1880 et 1895).
---- Nous verrons que cette menuiserie, est clouée à clous carrés (clous tranchés) typique du 19éme siècle.
De plus c'est une menuiserie de finition qui provient de la main HABILE et d'EXPÉRIENCE d'un artisan aguerri et perfectionniste.
De la "belle job de finition" avec précision, comme on dirait aujourd'hui.
---- Cette finition du 19ème siècle, cache sous son lambris de planches murales,
les témoins du "premier vécu", d'origine de la maison. Vécu plus rustique et plus pauvre,
période "d'établissement", vécu directement sur les murs de pièce sur pièce tapissés.
---- Et finalement, à quelques endroits, apparaissent d'autres matériaux qui proviennent de rénovations se situant entre 1900 et 1960.
(Armoires de cuisine, salle de bain)
Entrons donc dans la maison principale... et laissons la parler !
-4
4 = La porte d'assemblage du 19ème siècle, à gauche de la photo amène, à la cuisine d'été.
--- En arrière de la porte, la cuisine et ses armoires (+/- 1940)
--- Au centre de la pièce, le "cube" mural en planches cache une salle de main "passée date" disons. (+/- 1960).
--- Au plafond, le dessous des madriers épais de pin, d'origine de construction de la maison,
qui forment le plancher de l'étage de l'ancien grenier, tel grenier qui est devenu par la suite étage des chambres.
--- Et finalement, la "boiserie" des murs, le "capages des solives de plafond, les chambranles d'ornementation des ouvertures, les moulures diverses,
tous ces matériaux (toute cette belle finition) nous provient de la rénovation du dernier quart du 19ème siècle.
--- Sous cette finition de murs la première vie de la maison nous attend avec ses indices anciens.
-5
5 = À droite de la photo le mur de façade de la maison et la partie salon au fond.
Il y a 5 solives au plafond, "capées" de planches de pin, finement boudinées à la main sur les arêtes.
(Lors de la récupération, ces solives ne seront pas décapées de leurs capage actuiel de menuiserie,
elles vous être récupérées telles, au cas ou le (ou la) futur acquéreur, décide de conserver cette élégante finition de précision.
Par contre ces futurs acquéreurs auront également le loisir d'enlever ce capage de planches de pin des surfaces des solives,
pour découvrir en dessous, l'apparence des solives (des poutres brutes ou rabotées ??) comme elles apparaissaient,
à l'origine "des premières vies" de la maison, que j'explique sous les photos #12 à 15.)
-6
6 = --- Au plafond, le dessous des madriers épais de pin, d'origine de construction de la maison,
qui forment le plancher de l'étage de l'ancien grenier.
Tel grenier qui est devenu par la suite, l'étages des chambres.
Nous verrons en photo #31, que ces madriers sont de facture très ancienne, délignés sur le fruit et de différentes épaisseurs.
Ces madriers proviennents de "moulins à scie de châsse anciens de la région".
-7
7 = Armoires simples du coin cuisine, armoires menuisées vers 1940-60 probablement.
Menuiserie bien faite, à clous ronds du 20ème naturellement.
(On verra s'il y a possibilité de les récupérer.)
-8
-9
9 = On remarque au plafond de madriers, une CICATRICE, qui indique, qu'à l'origine de la première vie de la maison,
(que nous découvrirons en photos # 12 à 15), cette cicatrice indique l'emplacement du premier escalier pour monter à l'étage rustique de la maison.
Nous verrons plus loin en photos # 28-29, l'emplacement au haut de ce premier escalier,
de la probable première chambre "en cabane", chauffée par la chaleur de la "cheminée sur tablette" qui passe à cet endroit à l'étage.
-10
10 = Du côté opposé à la cuisine, le deuxième escalier de la rénovation de +/- 1885,
avec la "chambre des parents" située à l'arrière de l'escalier.
Sous l'escalier un rangement fermé à porte, de belle menuiserie.
En face de l'escalier, la salle de bain du milieu du 20ème.
(Lors des travaux de curetages, cet escalier et ses composantes de menuiseries, seront démontées avec minutie.
Le tout pourvu d'un système de numérotages et de photos, qui permettront au (ou à la) futur acquéreur, de reconstituer le tout et de le remettre en valeur.)
-11
11 = De l'intérieur de la "chambre des parents", avec une vue sur la cuisine.
Menuiserie de placard de même époque que les armoires de cuisine.
Avec ses 2 tiroirs au bas du rangement.
(On verra s'il y a possibilité de récupérer cet ensemble.)
L'apparence d'origine des murs de périphérie intérieurs de la maison,
lors de sa première étape de vie, au milieu du 19ème siècle.
On va tomber ici dans le vécu "rustique d'établissement",
des premiers résidents de la maison,
du temps de la colonisation des lieux.
-12
12 = Un curetage ciblé d'expertise, sur le mur du salon, par le soulèvement de quelques planches du lambris mural,
nous permet de voir ce qui se cache sous ce lambris.
1--- Au plancher, des prélarts du 20ème siècle recouvrent le plancher de bois brut.
2--- Sous les prélarts, un pontage de planches brutes, provenant du milieu du 20ème, a été menuisé par dessus le vieux plancher de larges madriers de pin de l'origine de construction de la maison.
3--- Le vieux plancher de larges madriers de pin de l'origine de construction de la maison se cache sous le pontage de plancher du 20éme.
4--- Au mur, le lambris de planches verticales du recouvrement des murs de périphérie de la maison,
est cloué à "clous tranchés carrés du 19éme siècle".
Les planches constituant ce lambris, sont boudinées (cordonnées) aux arêtes des bouvetures et dans les milieux de ces larges planches pour créer l'illusion de planchettes (matériau de mode très populaire à cette période).
5--- Caché sous ce lambris de planches verticales, le carré de pièce sur pièce,
constitué de larges pièces de 5 pouces d'épaisseur et de largeurs allant jusqu'à 15 pouces.
Pièces sciées sur la face intérieure et équarries à la hache sur la face extérieure.
Pièces de murs provenant de gros arbres.
(Ce qui signifie que le charpentier de cette maison, a équarri ses grosses billes d'arbres rondes à la hache, les rendant carrées (comme l'indice #3 de ce lien), et par la suite, ces billes rendues carrées ont été refendues en deux ou en trois dans un moulin à scie ancien et dit : "de scie de châsse", pour en faire ces pièces de structure des murs de la maison.)
C'est la raison pour laquelle, ces pièces de murs, ont l'apparence de sciées ou d'équarries à la hache.
Nous avons affaire à une structure de murs, comme (entre autres sur mon site) des maisons : Bourque et Carignan, toutes deux construites également dans la deuxième moitié du 19ème siècle.
-13
13 = Voici les larges pièces de bois de la structure en pièce sur pièce des murs,
de l'origine de construction de la maison, et du vécu de l'origine de la maison.
-14
14 et 14a = On a vécu, à l'origine des "premières vies" dans la maison, sur l'apparence des murs en pièce sur pièce,
recouverts de tapisseries du 19ème siècle. (papier-peint mural).
-14a
Photo 14a = On dénombre ici, 4 sortes de tapisseries superposées dans le temps au 19ème siècle.
J'ai soumis cette photographie, à l'examen et à l'oeil "magique" du meilleur fin connaisseur,
dans le domaine du papier peint que je connaisse :
monsieur : Raynald Bilodeau, Ethnologue.
Voici comment un "bout de mur", peut parler et révéler des secrets de vies anciennes.
Selon l'expertise de Raynald Bilodeau,
sur cette photo 14a.
--- La ligne rouge en pointillée sur le mur de pièce sur pièce, nous indique qu'il y a déjà eu une cloison à cet endroit.
1 --- Ce chiffre #1 en jaune sur la photo nous montre, la première et plus vielle tapisserie sur ce pan de mur,
celle en vert du côté droit de l'ancienne cloison, elle date selon Raynald de 1870-75
1a --- Ce chiffre #1a, nous montre des fragments d'une autre tapisserie (rouge), du même temps que la verte 1870-75,
à motifs dit : de bloc de maçonnerie ou d'imitation de marbre. Ce type de tapisserie, toujours selon Raynald, se retrouvait souvent
dans des hall d'entrée evec escalier, parce qu'ele était plus claire et donnait de la lumière à ces halls souvent au cettre des maison du 19ème.
2 --- La tapisserie au chiffre #2, a été mise sur le mur au complet vers 1895.
La cloison de mur ancienne et primale décrite en ligne rouge pointillée, est disparu. C'est la raison du recouvrement du mur au complet,
avec la tapisserie de ce #2.
3 --- La tapisserie au chiffre #3, ressemble à celle au #2, mais date de +/- 1900, quelques années plus tard que la #2.
Elle n'apparait pas sur le mur au complet sans cloison comme la #2.
Nous verrons pourquoi, lorsque tous les murs intérieurs de la maison seront curetés du lambris de planches.
Selon la conclusion d'expertise de Raynald sur ce bout de mur tapissé, il y a "UN SAUT DANS LE TEMPS" de près de 20 ans,
entre les tapisseries de #1 et #1a et celles du #2 et #3.
Souvent ces changements de décorations intérieures, se produisent lors de changements de générations ou de vente de la maison.
Comme on l'a vu en début de segment-1 de ce dossier : les dernières informations historique "connues" de la maison, c'est qu'elle à changer de propriétaire en 1910 (Tréflé Leduc) qui l'a habité jusqu'en 1933.
C'est donc le ou la ou les propriétaire(s) avant Tréflé, qui ont coller cette dernière couche de tapisserie et par la suite fait ou fait faire la finition de boiserie actuelle que l'on voit de nos jours dans la maison et qui recouvre tous les murs de pièces tapissés, que nous découvrirons lentement lors des curetages de murs à venir.
À suivre ...
Des exemples de papiers peints anciens
Ici sur photo 14-b, un exemple sur le web, d'un motif de papier-peint de circa 1880,
qui s'apparente au type de tapisseries qu'on retrouve
sur les murs de pièce sur pièce.
Photo-14-c
Voici une image 14-c, de quelques échantillons anciens, de la collection de papiers-peints du 19ème siècle,
de Raynald Bilodeau (article sur journal le Soleil), Ethnologue à la retraite en 2016 de Parc Canada, et fin connaisseur de ce type d'artéfact.
Le modèle en bas à gauche de la photo, s'apparente à notre modèle #1 que nous voyons sur la photo ci-haut : 14a
J'ai un bel article sur Raynald et ses miniatures, consultez Faq / général / article #92
-15
15 = Les entre pièces du jeux de pièce sur pièce, sont étoupées avec de l'étoupe végétale de FILASSES DE LIN.
Cette filasse provient des restants des "corvées de brayage du lin", que les gens faisaient autrefois,
à l'automne pour récupérer cette précieuse fibre de lin.
-15a
15a = Les planches du lambris de mur, expliqué sous photo#12, sous fixées à clous tranchés (carrés).
Clous industriels du 19ème siècle. On en voit deux ici, facilement reconnaissables,
à leur tête tranchée mécaniquement en rectangle et leur corps en tige de métal tranchée carré.
D'où leur noms populaire de "clous carrés du 19ème".
Clous en vogue de +/- 1810 à 1900.
La menuiserie de "finition" des murs au rez-de-chaussée.
-16
Photos 16 à 24.
Comme mentionné ci-haut dans la page : " La menuiserie de finition intérieur de la maison, provient d'une main HABILE d'un l'artisan menuisier d'EXPÉRIENCE .
De la "belle job de finition" avec précision, comme on dirait aujourd'hui.
On voit ici sur photo-16, sur la fléche rouge la plus basse, la partie supérieure du "chambranle" d'une fenêtre ; composée de belles moulures d'ornementation, avec une astragale au centre, le tout coiffé d'une corniche en saillie.
Les moulures du chambranle de la fenêtre, sont assemblées à angle dans leur joint supérieure.
Beaux joints bien faits avec grande habileté et précision.
J'ai déjà vu une belle finition d'ouverture de portes et fenêtres, semblables, dans la maison du capitaine Blais / photo 31-32.
Ce type de moulure est typique du milieu du 19ème siècle, et était très à la mode.
J'en ai vu souvent.
Elles ont par contre, toutes de légères différences de moulurations, dépendant des régions.
Sur les 2 fléches rouges du haut de la photo, on constate la finition du haut des murs en lambris de planches verticales,
à leur jonction avec le plafond de madriers.
Une moulure de type "gorge avec doucine" orne les hauts de murs et contours des solives de plafond.
Ici la gorge (de ce mur pignon, tranversal de la maison), s'appuie sur un épais madrier, boudiné sur son arête inférieure,
qui est d'origine de la construction de la maison.
Ce madrier est cloué directement sous le lambris, sur le mur de pièces,
et il soutien le bout des sections de madriers du plafond-plancher de l'étage.
-17
17 = On voit en flèche rouge l'épaisseur de 1 pouces des planches du lambris des murs du 19ème.
-19
19 = Les targettes et les poignées, sur les ouvertures de fenêtres, sont forgées à la main (de main de forge),
typique du 19ème siècle.
Les fenêtres de la maison, assemblées à tenons-mortaises, sont également du 19ème siècle.
Elles sont encore majoritairement récupérables et restaurables.
(Lors de la récupération des éléments d'ornementations de la maison, les moulures de gorges de plafond, les chambranles, les ouvertures de fenêtres et ses composantes, seront démontées avec minutie, pour une possibilité de restauration et de réutilisation,
par le ou la futur acquéreur.)
-20
20 = Une vue d'un ensemble d'ornementations intérieures.
Le chambranle moulurée de l'ouverture de fenêtre, la gorge en doucine au plafond, la solive de plafond capée.
Pour plus de détails sur l'ornementation ancienne en général , et les termes appropriés pour les dénommer,
consultez : Faq / extérieur / article #81
-21
21 = En flèche rouge = Le "capage" des solives de plafond s'orne d'un boudin,
bouveté à la main, sur les 2 arêtes inférieures des planches de capage des solives.
-22
22 = Un détail d'une tête (la corniche) du chambranle :
Flèche bleu = la moulure principale du chambranle avec l'astragale au centre.
Fléche jaune = une planchette de contournement, entoure la moulure principale.
Flèche rouge = La corniche moulurée en saillie qui coiffe le chambranle.
-23
23 = Un détail du bas d'une ouverture de fenêtre.
Flèche bleu = la moulure principale du chambranle avec l'astragale au centre.
Flèche jaune = une planchette de contournement, entoure la moulure principale.
Flèche verte = "L'allège" (qui est la tablette À ANGLE, du bas de l'ouverture).
-24
24 = une vue d'un ensemble de l'ornementation d'une fenêtre.
La flèche Jaune nous montre l'angle descendant vers l'intérieur de l'allège (tablette du bas).
Cette façon de menuiser l'allège, vient de technique et tradition lointaine (18 et 19ème siècle).
Cet angle donné à l'allège, permettait à l'eau "dégoulinante" d'une fenêtre qui transpire,
ou à l'eau de pluie qui pouvait pénétrer l'été lors d'orage subit, par les fenêtres ouvertes,
que cette eau s'égoute sur le plancher, au lieu de demeurer "stagnante" sur l'allège.
Quelquefois, dans l'ornementation de certains intérieurs de maison "de gamme", également menuisées par d'habiles artisans de "haute voltige en menuiserie", j'ai vu des petites "gouttières de bois", qui étaient placées dans le bas de ces allèges à angles vers l'intérieur,
pour diriger l'eau vers un contenant :
Voir Dossier # 70 / la maison Marie Bachand / segment-1, photos 30 et 31.
D'ailleurs dans le dossier de la maison Bachand, on remarque aussi sur ces photos # 30 et 31,
que les chambranles des fenêtres, sont de même moulurage (avec astragale centrale),
que notre maison Rompré sur ce dossier.
L'étage des chambres.
-25
25 = L'escalier menant aux chambres, à été menuisée à la même période que les revêtements de murs en lambris et les ornementations du rez-de-chaussé actuel, expliqués sous photos 12 à 24 ci-haut.
-26
26 = Un détail de l'enjolivement des bouts des contre-marches et dessous de marches de l'escalier,
appliqué sur le limon, qui lui-même est boudiné sur son arête inférieure.
Ici encore, belle menuiserie de finition d'un artisan menuisier-ébéniste d'expérience.
-27
27 = Les marches de l'escalier ont une belle usure de pieds.
-28
28 = La grande chambre en haut de l'escalier, avec sa "cheminée sur tablette" (faq / intérieur / article #52),
qui semble être la première chambre en cabane dans le grenier d'origine.
La ligne jaune au plancher, montre l'emplacement du premier escalier d'origine,
situé dans le coin Nord-Est de la maison, à l'endroit actuel des armoires de cuisine.
(Comme illustré sur photo #9.)
À première vue, toute les planches de lambris de recouvrement des divisions et plafonds des chambres,
sont clouées à clous ronds, et proviennent d'une rénovation de l'étage,
dans la première moitié du 20ème siècle.
La finition de l'étage est donc moins vielle que les lambris et ornementations du R.D.Chaussée.
Les curetages des murs à l'étage, vont probablement nous révéler, que l'apparence première de l'étage,
était cette grande chambre, chauffée par le tuyau de la cuisinière du rez-de-chaussée,
qui venait se raccorder, en passant au travers du plancher, sur cette cheminée de briques sur tablette.
Le reste de l'ancien étage, était probablement de type grenier d'entreposage,
ouvert sur la charpente de toit.
-29
La photo 19, nous indique :
En lignes jaunes = L'emplacement au plancher, du premier escalier à pente raide au coin NordE. de la maison.
En ligne bleus = La représentation graphique, du tuyau de la cuisinière du rez-de-chaussée,
qui venait se raccorder, en passant au travers le plancher, sur cette cheminée de briques, dite : "sur tablette".
-30
La partie sud de la maison est composé de 2 petites chambres,
menuisées au 20ème siècle.
-31
31 = Le plancher de madriers de 1.75 pouce d'épaisseur apparent dans cette chambre,
est d'origine de la construction de la maison. (L'endos est le plafond du R.D.C.).
Son ancienneté se remarque par le type de madriers, délignées avec du "fruit",
c'est à dire que les madriers suivent la forme du tronc d'arbre desquels ils proviennent.
Ça se remarque par un bout du madrier qui est plus large que l'autre bout,
on dit qu'ils ont "la forme de l'arbre".
Les flèches rouges nous montre les madriers les plus perceptibles avec ce paramètre de
"délignés avec du fruit".
-32
OUPss , Un fantôme de la maison dans le miroir probablement ....
-33
33 = des photos rapides au grenier du haut des chambres, nous montre une charpente de toit,
composé de gros chevrons massifs, assemblés au faîte, à mi-bois (flèche rouge),
et barrés (chevillés) à chevilles de bois dur .
-34
34= par une petite porte du galteau (ou du ravalement), une intrusion rapide avec lampe de poche,
nous permet de voir (sur photo suivante #35),
le haut du mur en pièce sur pièce de la façade de la maison et ses différentes composantes.
-35
Les composantes structurelles et architecturales,
que l'on peut observer dans le galteau (le ravalement).
Les chiffres 1 = Le haut des murs en pièce sur pièce, qui dépassent le plancher de madrier de l'étage de quelques pieds.
Ce dépassement mural s'appelle : "Le surcroit".
Les chiffres 2 =
Les sablières.
Celle qui se trouve à la droite de la photo,
reçoit la poussée du bas les chevrons de la charpente de toit,
qui viennent s'asseoir sur cette sablière longitudinale du bâtiment.
Les chiffres 3 =
On voit ici la base de 3 chevrons de la charpente de toit.
Le chiffres 4 =
Le coyau, gros morceau de bois brut, épais, taillé en courbes sur son dessus,
cloué sur la base des chevrons, et qui donne la forme architecturale au toit,
d'un beau "galbe" typique de la base de versants de toit retroussés,
des maisons dites "Québécoise" et adaptées au pays,
de l'époque des modes naissantes "néoclassiques" du tournant du 18ème,
et tout au long du 19ème siècle.
Le chiffre 5 =
On voit ici le bout supérieure, des planches verticales extérieures sur la murs façade de la maison,
qui se trouve à être, le premier recouvrement de murs extérieurs de la maison.
À l'extérieur, nous verrons que ces planches ont probablement été blanchies à la chaux.
Elle sont présentement cachées sous le revêtement de papier brique rouge argile actuel.
Les chiffres 6 =
Le pontage des planches de toit anciennes,
d'origine de construction de la maison.
Le chiffre 7 =
Le plancher épais de larges madriers de pin d'origine,
caché sur la photo, sous une petite épaisseur de bran de scie.
Le chiffre 8 =
L'arrière de planches brutes, des murets des chambres.
qui forment l'espace des galteaux
(ou des ravalements, des attiques, des avants toits, etc.)
Nous allons voir, à la grandeur de l'étage, toutes ces composantes structurelles et architecturales,
lorsque les travaux de curetages et de démontages des matériaux des chambres seront complétés.
Nous pourrons alors voir l'ensemble de l'étage, comme une immense cathédrale.
Comme ce que je vous montre en exemple, sur la photo suivante :
Photo provenant du segment-2 de la maison Bourque.
Sur cette photo, les travaux de curetages et de démontages des murs des chambres à l'étage,
sont complétés.
On se retrouve, sur la "cathédrale" structurelle et architecturale de la maison,
remise en évidence, telle qu'elle apparaissait à l'origine de construction de ces maisons,
lorsqu'on disait que l'étage de la maison, était UN IMMENSE GRENIER de rangement.
dossier à suivre ....